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Jibril Diop·2 janvier 2021
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Jibril Diop·2 janvier 2021
Le verre à moitié vide ou à moitié plein ?
Une question existentielle. La question qui fâche après la prise de fonctions de Mauricio Pochettino au PSG.
La Ville Lumière accueille un homme mystère. Un personnage sobre et vertueux qui, malheureusement, n’a glané aucun trophée en tant que coach et dont les méthodes managériales sont peu orthodoxes.
Un entraîneur culte qui dirige son vestiaire comme une secte. Un gourou minutieux et méticuleux, selon les indiscrétions du journal L’Équipe : « Le staff de l’Argentin veut sans cesse avoir une vision précise de l’état d’esprit et du degré de fatigue des joueurs (…) Cela se traduit concrètement par des prélèvements salivaires réguliers (ou des analyses urinaires), qui déterminent la fatigue du groupe. »
Malgré son statut de quarantenaire, Pochettino est un disciple de la vieille école des chefs de troupes. Un mode opératoire à la Bielsa, à la Van Gaal et, il faut le dire, un tantinet similaire à Thomas Tuchel. Heureusement pour le capricieux Neymar, sa rigidité est diluée et calibrée au cas par cas. C’est d’ailleurs la clé de ses premier succès.
Le « Poch » s’est révélé à Southampton et a confirmé à Tottenham, mais sans jamais dépoussiérer son armoire à trophées. Pour arrondir son CV alléchant mais inachevé, à lui de triompher au pied de l’Arc de triomphe.
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