Pierre Sage assume un groupe plus élargi que prévu pour parer à toutes les éventualités | OneFootball

À l’heure de la reprise, il y a un mois et demi, Pierre Sage avait exprimé sa volonté de travailler avec un groupe composé de 20 joueurs de champ et 4 gardiens. Aujourd’hui, malgré un dégraissage important, le compte n’y est pas encore. Près de 30 joueurs composent encore le groupe. Jeremy Agbonifo, Kembo Diliwidi et Alpha Diallo ont rejoint le groupe B. Mais le tacticien lensois ne s’en formalise pas.

« Aujourd’hui, le nombre de joueurs souhaité est toujours le même, 20 + 4, confirme coach Sage. Mais, à l’heure actuelle, on peut considérer que le groupe est de 24 + 5, si on s’arrête aux effectifs d’aujourd’hui. Aussi, il y a des réalités par rapport au contrat des joueurs, au statut des joueurs, qui feront qu’à un moment donné on sera obligés de répondre à certaines exigences. L’idéal sera sûrement de laisser l’idée de départ un peu de côté, on aura un groupe un peu plus conséquent, mais dans tous les cas, on entraînera l’ensemble des joueurs avec beaucoup de respect et beaucoup d’engagement. »

Un groupe au complet mobiliser

Le mercato n’étant pas encore terminé, le RC Lens reste actif sur le marché. Dans ce contexte, l’entraîneur artésien s’attache à faire participer l’intégralité de son groupe afin d’anticiper d’éventuels mouvements de dernière minute.

« C’est vrai que c’est un numéro d’équilibriste de temps en temps, et je me suis un peu servi des expériences que j’ai vécues lors des trois derniers mercatos auxquels j’ai été confronté. Dans ce sens, il faut toujours se prévenir d’un éventuel départ. C’est pour ça que le groupe est toujours conséquent, et c’est pour ça que l’ensemble des joueurs est mobilisé. C’est pour ça que, lorsqu’on déploie nos principes de jeu, on ne fait pas une équipe de titulaires et de remplaçants. On fait en sorte de parer à toute indisponibilité, qui peut être autre que le mercato, parce qu’un joueur peut se blesser ou tomber malade. Étant donné que ça se joue à très peu de choses, en termes de séances et d’expériences communes, il est nécessaire de mobiliser tout le monde. Je pense que, malgré tout, s’il y a un départ, on sera couverts. À court terme. »