Pierre Kalulu (Milan AC) regrette de "ne pas avoir percé" à l'OL | OneFootball

Formé à l’OL, Pierre Kalulu est parti au Milan AC pour signer son premier contrat professionnel. Il regrette de ne pas avoir pu réaliser ce rêve dans son club formateur.

C’est une véritable "dolce vita" qu’est en train de vivre Pierre Kalulu. Arrivé dans un relatif anonymat au Milan AC, le jeune défenseur (21 ans) est en train de se faire une place au soleil dans l’effectif de Stefano Pioli. Au milieu des Giroud et Ibrahimovic, Kalulu est bien la révélation de la saison milanaise notamment depuis janvier grâce à sa polyvalence. Pouvant jouer à droite ou dans l’axe de la défense, l’international Espoir, qui joue jeudi soir contre les Îles Féroé (20h45 sur Canal Plus Sport) savoure cette réussite. "Je savais que ça allait peut-être prendre du temps, mais que j'allais travailler pour jouer, a confié à L'Equipe le latéral français. Je n'avais pas forcément peur de l'échec à Milan car je pouvais aussi rester à Lyon et finir aux oubliettes."

Nombreux sont ceux à avoir penser que le petit frère d’Aldo et de Gédéon faisait une erreur en signant son premier contrat professionnel à Milan plutôt que dans son club formateur. A l'époque, le feuilleton Kalulu a d’ailleurs été un point de crispation à l’intérieur du club lyonnais, les négociations n’arrivant pas à aboutir à un accord. C’est donc sans jouer le moindre match avec les professionnels que Pierre Kalulu a mis les voiles vers l’Italie, avec regrets. "Le rêve était de briller tous (génération 2000-2003) en même temps à l'OL. Ça ne s'est pas fait mais, si on peut le faire en Bleu, c'est encore mieux, poursuit Kalulu. Et, en matière de rêve, avec Milan, j'ai mis aussi la barre bien haut…"

Kalulu : "Un sentiment d'appartenance à l'OL"

Comme un poisson dans l’eau dans la cité milanaise, Kalulu n’en oublie pas ses racines lyonnaises et continue de suivre avec attention le parcours de l’OL. Il a d’autant plus de raisons de le faire que certains anciens coéquipiers ont désormais trouvé une place de choix dans l’effectif de Peter Bosz, à l’image de Castello Lukeba ou encore Maxence Caqueret. Des joueurs qu’ils retrouvent aujourd’hui avec les Espoirs où ils peuvent vivre, par procuration, ce fameux rêve d’évoluer ensemble.

"On a grandi ensemble, on s'envoie toujours des messages, c'est comme retrouver ses potes d'enfance. Et c'est facile de jouer avec Castello (Lukeba), Maxence (Caqueret), Amine (Gouiri, désormais à Nice), Rayan (Cherki), Malo (Gusto), car on parle le même foot. Quand tu as la balle, des déplacements te paraissent logiques, et ils les font. Ça rappelle des bons souvenirs. C'est toujours une fierté de voir des Lyonnais qui réussissent, tous ceux passés par l'OL le ressentent. Quand tu vois Benzema qui joue bien, ah ouais, c'est Lyon. Lacazette est aussi comme ça, il y a un sentiment d'appartenance."