Pierre-Emmanuel Weil : « A Strasbourg, ce n’est pas le choix qu’on a fait d’aller chercher de la dette pour aller financer des choses » | OneFootball

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·20 décembre 2024

Pierre-Emmanuel Weil : « A Strasbourg, ce n’est pas le choix qu’on a fait d’aller chercher de la dette pour aller financer des choses »

Image de l'article :Pierre-Emmanuel Weil : « A Strasbourg, ce n’est pas le choix qu’on a fait d’aller chercher de la dette pour aller financer des choses »

Sur RMC, Pierre-Emmanuel Weil, ancien actionnaire du Racing Club de Strasbourg Alsace, s’est exprimé sur les fonds d’investissement, qui prennent la main sur les clubs, comme ce fut le cas aux Girondins de Bordeaux sous l’ère américaine. Il évoqua ensuite également Gérard Lopez, le président et propriétaire actuel, et les dettes qui ont été contractées, chose qui n’a pas été faite avec Strasbourg.

« Ces fonds vautours, ce sont des fonds prêteurs au départ. Ils n’étaient pas là pour être propriétaires au départ. Ils le sont devenus de fait, car le gars qui est allé les chercher au départ a été défaillant, et eux, pour défendre leurs investissements, ils n’ont pas eu d’autres choix de prendre les manettes du club, avec une optique affichée d’en sortir. C’est une dérive que je dénoncerais volontiers, mais la responsabilité en vient à celui qui a fait appel à ce type de dettes. Gérard Lopez ? Pour ne pas le citer. Quelque part, les propriétaires de club, il en va aussi de leur responsabilité. A Strasbourg, ce n’est pas le choix qu’on a fait d’aller chercher de la dette pour aller financer des choses. On a préféré avoir un actionnaire solide. C’est un truc qui je dénonce volontiers car il y a beaucoup de projets qui se financent avec de la dette, et assez peu de vision sur comment ils vont faire pour rembourser. Ou alors en s’appuyant sur l’aléa sportif, et ça c’est trop risqué. Le foot, c’est difficile d’avoir beaucoup de certitudes. Or, avoir des niveaux de dettes qui tournent à ce type de taux, cela nécessite d’avoir beaucoup de certitudes qu’on va rembourser les années suivantes, et en l’occurrence ils n’ont pas trouvé cette rentabilité-là ».

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