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·23 novembre 2024
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Trop, c’est trop pour Pierre Dréossi. Le directeur général du Racing Club de Lens est monté au créneau après la rencontre perdue 1-3 ce soir face à l’Olympique de Marseille. En cause, un but, celui de Rémy Labeau-Lascary pour le 2-2, qui a été refusé en fin de partie pour une faute survenue un peu plus tôt dans le match.
Le DG lensois parle. «La frustration, ça fait un moment qu’on en a, parce que j’ai encore en mémoire la victoire de Lille, et aujourd’hui j’ai le pénalty à Strasbourg. J’ai l’impression qu’à chaque fois qu’on marque un but ou qu’on a une action litigieuse, j’ai l’impression qu’on a maintenant une peur bleue de la VAR. J’ai envie de dire stop aujourd’hui, stop, parce qu’on ne peut pas nous prendre des points comme ça et ne rien dire. Je ne suis pas énervé, mais je pense que ce soir, le score c’est 2-2. Je pense que le score de Lens-Lille, c’est 0-0. Et qu’à force, on se pose beaucoup de questions. Je ne vais pas vous dire qu’on aurait dû marquer des buts un peu plus vite en premier mi-temps, c’est le cas, mais quand on marque, j’aimerais bien qu’on respecte les buts qu’on marque. Et ça se répète un peu trop. Ça fait beaucoup depuis le début de saison.»
Il poursuit. « Ce n’est pas à pleurer, mais ça fait beaucoup depuis le début de saison. Et je pense que ce soir, encore une fois, encore une fois de plus, encore une fois de trop, je ne dis pas qu’il n’y a pas faute quand l’arbitre revient sur la faute, mais il y a eu beaucoup de fautes qui n’ont pas été sifflées. Il y a eu des fautes qui ont été sifflées et que les interprétations sont malheureusement souvent controversées. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais en tout cas, c’est un constat que c’est une sensation qui est très, très désagréable. Être fair play, c’est bien. Être sympa, c’est bien. Mais à un moment, il faut savoir dire stop. Et là, je vais dire stop. Ça ne remet pas en cause nos défaillances offensives. Voilà. Et je ne veux pas les cacher. Mais voilà, je pense que ça fait trop. Je pense qu’on mérite autant de respect que les autres.»
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