Philippe Hinschberger (Amiens SC) : « Toujours délicat pour une Ligue 2 contre une National 2 » | OneFootball

Après avoir vécu une belle épopée jusqu’aux quarts de finale la saison dernière, l’Amiens SC va retrouver la coupe de France au stade du septième tour avec un court mais périlleux déplacement à Chambly. Le genre d’adversité qui ne rappelle pas forcément de bons souvenirs à Philippe Hinschberger, qui espère être toujours en vie dans cette compétition au mois de janvier.

Le septième tour à Chambly

« Ce sera un match difficile, c’est toujours délicat pour une Ligue 2 contre une National 2. Avec Grenoble, ça nous était arrivé à deux reprises et on avait éliminé Hyères aux tirs au but difficilement et on avait perdu contre Fréjus l’année suivante. C’est la coupe et le tirage est ce qu’il est, on ira jouer nos chances là-bas. Chambly m’a laissé le souvenir d’une équipe très solide pour les deux ans où je les ai affrontés avec Grenoble et d’un club familial avec un frère président et l’autre entraîneur. Quoi qu’il arrive, on sait à quoi s’attendre et on sait que les deux divisions d’écart se voient rarement. C’est aussi souvent le genre de match qu’on utilise un peu pour faire récupérer quelque joueur. Là, vu la qualité de l’adversaire, ce sera peut-être un peu différent. »

Les ambitions en coupe de France

« On sait que si tout va bien on aura deux matches à jouer d’ici la coupure pour la coupe du monde, on n’en jouera peut-être qu’un si on ne passe à Chambly. Notre objectif numéro 1 est de passe ce match et ensuite on veut déjà aller en 1/32e de finale. Sera-t-on capable de le faire cette année ? Je n’en sais rien. L’an dernier, on a joué une D1 et une R3, cette saison ce sera différent. Après on sait aussi que le charme de la coupe n’est souvent que dans un sens. On va rencontrer un club qu’on connaît, avec des structures qu’on connait, on ne devrait donc pas trop tomber dans un piège. L’an dernier, on a eu un très beau parcours avec un dernier match à Monaco, après avoir éliminé des équipes comme Guingamp et Nancy. Là si on passe, ce sera compliqué qu’on aille à QRM ou à Aubervilliers, dans une autre ambiance. »

Tous propos recueillis par Romain PECHON