Philippe Hinschberger (Amiens SC) : « Ne pas tirer de conclusions hâtives » | OneFootball

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·1 juillet 2022

Philippe Hinschberger (Amiens SC) : « Ne pas tirer de conclusions hâtives »

Image de l'article :Philippe Hinschberger (Amiens SC) : « Ne pas tirer de conclusions hâtives »

Forcément déçu après la lourde défaite de l’Amiens SC face à Ostende (1-4), ce vendredi au Touquet pour le tout premier match de sa préparation estivale, Philippe Hinschberger avait tout de même certains motifs de satisfaction. A commencer par la bonne première demi-heure de jeu dans le sillage d’un Antoine Leautey déjà en jambes. Entretien.

Philippe, quel bilan faites-vous de ce premier match de préparation avec sans doute de la fatigue qui peut expliquer ce résultat ?

Pas vraiment. L’année dernière, on a battu Le Havre, ici même après une semaine de stage. D’une année sur l’autre, c’est différent mais on n’est pas surpris de l’opposition proposée par cette équipe belge. Pour autant, on devait mener à la mi-temps au regard de nos occasions nettes. En deuxième période, on fait deux cadeaux avec (Paul) Charruau qui fait un cadeau en voulant dribbler devant sa ligne puis on offre un penalty après avoir fait des passes qui ne ressemblaient à rien et qui servaient juste à se faire presser. On est moins bons en deuxième mi-temps et c’était assez logique. On était en souffrance, on n’arrivait pas à faire trois passes, à trouver des espaces. Il y a eu des changements de part et d’autres, ils en ont fait douze, ce qui a permis de garder une équipe fraîche jusqu’au bout. De notre côté, il y a quelques joueurs sur lesquels j’attends un peu plus. Maintenant, je ne vais pas tirer de conclusions hâtives. Le discours aurait été le même à 3-0.


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Que pouvez-vous tirer de positif de ce premier match ?

La première mi-temps. On a fait une très bonne entame de match, pendant vingt minutes, avec notamment un très bon Antoine Leautey sur le côté droit, qui a trouvé beaucoup d’espaces. Je signale que c’est un garçon sur qui on compte, qui sait bien prendre la profondeur. Techniquement, c’était plutôt pas mal, avec pas mal de vitesse, du jeu vertical et des occasions de buts. C’est comme ça que je veux voir l’Amiens SC. Notre engagement offensif autour de Tolu était pas mal, on a aussi eu pas mal de mouvements sur le côté droit, avec le petit Degrumelle et Leautey. Le côté gauche a été moins performant. Notre milieu de terrain était plutôt pas mal. Après, on a subi la pression aussi d’une équipe qui en était à son quatrième match de préparation. J’espère que dans trois matches on aura aussi la capacité à mettre la pression à l’adversaire.

Ce n’est qu’un match de préparation mais quelle est votre ressenti sur l’ampleur du score ?

Les deux derniers buts, j’aurais aimé en prendre d’autres franchement. On a un gardien qui dribble sur sa ligne, puis un deuxième but après quatre passes en retrait qui donne un penalty. C’est un peu con. Ce ne sont pas des buts qui sanctionnent une mauvaise mi-temps de notre part, elle était surtout insipide dans l’ensemble.

Quel est votre bilan global de cette semaine de stage ?

Il est bon. On a bien travaillé, maintenant la vérité reste la compétition. Ostende est content, nous on est plutôt malheureux ou pas content. On a aussi joué sans Mendy, sans Badji, Lomotey et Opoku. Certains ont dû prendre leur place dans l’équipe. Globalement, nos recrues se sont plutôt bien comportées. J’ai aussi vu des garçons qui étaient au niveau de ce qu’on pouvait attendre.

Les joueurs absents suscitent-ils une certaine inquiétude ?

Non. Pour Opoku, son genou a gonflé en raison de la charge de travail importante, c’est le genou dont il a été opéré mais ça devrait aller. C’est plutôt normal et espérons qu’il n’y ait rien de plus grave que cela. Ce sont juste des petits pépins qui ont empêché certains de jouer.

Vous avez débuté le match dans une défense à quatre. C’était un indice sur la suite ou bien conjoncturel ?

On n’avait ni assez de défenseurs pour faire une défense à trois, ni assez d’attaquants pour jouer à deux devant. C’était compliqué de faire autrement aujourd’hui. Après, le fait de pouvoir jouer avec deux attaquants met quand même beaucoup plus de poids.

Propos recueillis par Romain PECHON

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