Penalty oublié : la femme de Lunin sort du silence | OneFootball

Le match de Coupe du Roi entre le Real Madrid et le Celta Vigo a été marqué par une grosse polémique en première mi-temps. Un pénalty qui aurait pu être accordé pour une faute du gardien Lunin.

Les Madrilènes se sont qualifiés pour les quarts de finale dans la souffrance au Bernabéu ce jeudi soir. Il aura fallu attendre la deuxième période des prolongations pour que le Real prenne le large au tableau d’affichage, avec trois buts salvateurs marqués coup sur coup par Valverde et Endrick.

Mais la rencontre aurait pu prendre une toute autre tournure si à la 36e minute de jeu, l’arbitre avait accordé un pénalty pour une faute du gardien  Lunin, qui semble attraper le pied de Swedberg et le faire tomber sans avoir touché le ballon.

L’arbitre ne bronche pas, l’action se poursuit et se termine dans le cap adverse quelques secondes plus tard, avec au bout l’ouverture du score de Mbappé. Incompréhension du côté du Celta, qui s’attendait à ce que le VAR intervienne pour signaler la faute de Lunin.

La décision du corps arbitral ne ne pas accorder de pénalty au Celta fait évidemment beaucoup parler en Espagne, avec des avis partagés sur la question. C’est alors que la femme de Lunin a publié un message sur les réseaux pour défendre son compagnon.

Le message de la femme de Lunin

"Avec toutes les caméras et les ralentis, si vous êtes un peu attentif, vous pouvez voir comment Andriy touche le ballon et aussi comment le ballon change un peu de trajectoire. Pourquoi ? Parce qu'il le touche avec ses doigts. Il n'y a pas de vent au Bernabéu", a déclaré la femme du gardien ukrainien sur Instagram.

Une analyse contredite par l’ancien arbitre Iturralde González, qui officie en tant que consultant sur la Cadena SER : "C’est l’action la plus difficile à évaluer pour un arbitre, car on ne sait pas si l'attaquant est à l'origine du contact ou si le gardien est en retard. Avec la jambe gauche, c'est la même chose. Pour moi, c'est un penalty. Lunin touche la jambe gauche avec le gant droit. Mais le VAR a considéré que c’est l’attaquant qui est à l’origine du contact", a-t-il expliqué.