Paulo Fonseca a travaillé sur le mental des Dogues avant FC Nantes – LOSC | OneFootball

Vaincus par l’Olympique Lyonnais en début de semaine, le LOSC et son staff technique ont analysé les défaillances lilloises pour travailler sur un point précis tout au long de la semaine : le mental.

Engagé dans un sprint final haletant, le LOSC a chuté sur sa propre pelouse lors de la réception de l’Olympique Lyonnais le lundi 06 mai dernier (3-4). Spectaculaire, cette rencontre a laissé des traces – Benjamin André l’avouait lui-même – c’est alors que Paulo Fonseca et son staff se sont majoritairement tournés vers la capacité de rebond de leurs hommes, tentant d’influer sur l’état d’esprit du groupe : « Je parle toujours avec les joueurs et le football, c’est pour les personnes fortes. Nous devons réagir positivement. Qu’est-ce que j’ai fait cette semaine ? J’ai montré aux joueurs ce que l’on avait fait. Si on est ici, à cette position à deux journées de la fin, c’est parce que les joueurs ont fait des choses extraordinaires. Ils doivent croire en leur capacité parce que l’on a déjà montré que l’on pouvait gagner ces matchs. Le principal objectif de cette semaine était de faire comprendre nos énormes capacités en apportant de l’optimisme au groupe », confie le technicien portugais en conférence de presse ce samedi, veille de duel avec le FC Nantes.

Il poursuit dans un second temps, évoquant les défaillances vécues par ses hommes à chaque fois qu’ils ont l’opportunité d’atteindre le podium : « Il faut essayer de leur montrer ce que nous devons faire. Ce n’est pas une question d’attitude, mais de gestion. Il faut mieux gérer les moments dans un match, lance Paulo Fonseca devant les médias. Les joueurs veulent gagner, et je le vois, mais peut-être que cela bloque les capacités des joueurs. Les derniers matchs sont difficiles pour toutes les équipes, en haut comme en bas du classement. Nous pouvons voir les résultats, ce n’est pas simple. J’ai dit aux joueurs que cette pression était la bonne, était celle que je voulais pour la vie. Ce qui est difficile, c’est la pression que vivent les joueurs à Metz, à Clermont, toutes les équipes qui cherchent à se maintenir en Ligue 1. C’est une question de mental et cette semaine, c’est ce que nous avons travaillé : l’état d’esprit. Le but était d’avoir une bonne ambiance, une bonne atmosphère pour apporter de la tranquillité à l’approche de ce match », explique-t-il ainsi, à quelques heures de la sortie des Dogues pour la 33e journée de Ligue 1 Uber Eats.