Pau FC – Khalid Boutaïb : « Mon organisme est peut-être moins usé car il n’a pas été sursollicité dès l’adolescence » | OneFootball

Encore auteur de quatre buts en onze matchs auxquels il a participé en Ligue 2 cette saison, l’avant-centre Khalid Boutaïb a encore beaucoup de choses à donner à son club malgré ses 37 ans ! Un âge qui décourage beaucoup de joueurs à son poste de poursuivre leur carrière, mais ce n’est pas le cas de l’ancien du Paris FC, du Gazélec, du HAC ou encore de Strasbourg, qui fait encore le bonheur de Pau depuis plus d’une saison. Interviewé sur le site officiel de la LFP, l’ex international marocain aux 168 matchs dans notre championnat favori donne quelques pistes pour expliquer sa longévité au haut niveau, lui qui n’a pas connu le monde professionnel avant la montée avortée de Luzenac en L2 et son transfert au GFCA, en 2014.

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« Je pense que c’est avant tout lié au fait d’avoir débuté ma carrière pro sur le tard. Mon organisme est peut-être moins usé que celui d’un joueur qui répète les gammes depuis sa jeunesse. Je n’ai pas été sursollicité dès mon adolescence. Je pense que ça a été un mal pour un bien. Après, je suis beaucoup en soins, je m’entretiens un minimum, et même si je ne fais pas tout parfaitement, je fais attention à mon corps. Plus que par le passé ! »

Blessé aux ligaments croisés en mai 2022, l’avant-centre est pourtant revenu à son meilleur niveau

« Si j’avais connu un parcours classique, je pense que j’aurais abandonné… Je me serais certainement dit que j’avais assez donné. Mais, là, dans ma tête, c’était vraiment : « reviens et ne lâche pas ». Je suis quelqu’un de fort mentalement, donc, à partir du moment où je me suis fixé l’objectif de revenir, je savais que j’allais réussir. »

Quand décidera-t-il de mettre un terme à sa carrière ?

« Tant que je prends du plaisir, je veux continuer à jouer. Je vois les choses année après année. Je suis en fin de contrat à l’issue de la saison, je verrai à ce moment-là. Ce qui est sûr et certain, c’est que je ne vais pas continuer à jouer pour jouer. S’il n’y a pas un projet qui m’intéresse, je m’arrêterais. Et, à l’inverse, si je trouve un projet intéressant, je me dirais pourquoi pas continuer. À voir ! »

Photo Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport