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·21 avril 2024
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Sur la route qui conduit le VAFC vers le National, il restait six matchs aux joueurs d’Ahmed Kantari pour montrer, bien que cela soit anecdotique, un visage plus chatoyant. Première cartouche grillée ce samedi contre le Paris FC (2-1). Découvrez nos tops et flops après cette rencontre comptant pour la 33e journée de Ligue 2.
Dans un match où l’on attendait des Valenciennois sans plus aucune pression, c’est un VAFC avec l’ambition de faire mal en transition qui s’est présenté dès les premières minutes face au Paris FC, ce samedi. Et sans son habituel trio Knockaert-Doucouré-Flamarion, il a fallu s’en remettre à un geste de classe d’Andrew Jung pour lancer VA sur de bons rails. Unique coup d’éclair de la soirée côté valenciennois, cette frappe de l’attaquant, précédée d’un rush admirable de Linguet, est certainement l’un des seuls points positifs de cette partie brouillonne. Mais au moins, ça fait un. La suite et ces deux buts en cinq minutes prouvent aussi que cette équipe est capable de saborder elle-même un premier quart d’heure plutôt cohérent et efficace.
Avec 17 points pris en 33 journées et une relégation en National 1 officielle depuis maintenant une semaine, autant dire que les six derniers matchs de la saison du VAFC ressemble à un douloureux tour d’honneur. Il n’en reste désormais plus que cinq, dont deux à domicile la semaine prochaine : mardi contre Ajaccio et samedi contre Grenoble. Mais que ce soit pour les plus fidèles supporters présents ce samedi au stade Charléty ou les autres devant leur écran, la situation est devenue déroutante. Reste à patienter jusqu’à mi-mai et le dernier match de Ligue 2 à Caen pour ouvrir un nouveau chapitre. Du moins, fermer l’actuel.
Dès les premières minutes au stade Charléty, le VAFC s’est recroquevillé sur lui-même dans son camp, en laissant venir les Parisiens. Un plan de jeu loin d’être initié pour la première fois par le coach Ahmed Kantari, mais qui questionne. Ce plan lui donnait pourtant raison avec l’ouverture du score, mais la suite de la partie laissera les Valenciennois sur leur faim, sans l’ombre d’un doute. Mené après deux buts coup sur coup, VA n’est jamais sorti de son principe de bloc compact, avec des lignes ultra-resserrées dans les trente derniers mètres. Ni même en deuxième période, quand rien n’empêchait aux joueurs valenciennois de se montrer plus ambitieux.
Il serait presque difficile de résumer le second acte de la partie en quelques lignes, tant quelques mots pourraient suffire. Après avoir poussé en fin de première mi-temps, Paris s’est finalement contenté d’asseoir sa domination sur VA par la suite, sans jamais appuyer sur l’accélérateur. En témoignent les fameux expected goals (xG ; but attendu), qui atteignent seulement 0.14 pour le Paris FC et 0.07 pour le VAFC lors du deuxième acte. Les changements progressifs d’Ahmed Kantari et de Stéphane Gilli n’auront pas fait la différence. Et puis, les Parisiens ont semblé se satisfaire de ce score. Et les Valenciennois ? Certainement pas en mesure de gêner le bloc parisien, aussi bien en transitions rapides que sur de longs ballons vers Jung. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
Nathan BIGUÉ
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