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·12 janvier 2025
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Si l’Amiens SC a mis toutes ses forces dans la bataille, le club picard a concédé une quatrième défaite consécutive face au Paris FC (1-0). Découvrez nos tops et flops après cette rencontre comptant pour la 18e journée de Ligue 2.
Alors qu’il n’a pas eu la possibilité de s’entraîner durant la semaine, exception faite de la séance de veille de match, en raison d’une grippe, Louis Mafouta a tout de même pu tenir sa place contre le Paris FC. Et l’attaquant a même fait mieux que ça, puisqu’il fut assurément l’Amiénois le plus dangereux. Et d’assez loin. Si certains y verront encore un manque d’efficacité, d’autres souligneront surtout le grand match d’Obed Nkambadio, qui a réalisé deux gros arrêts pour le mettre en échec (14′, 26′).
Sur ce qui aurait dû être le tournant du match, c’est encore lui qui pousse Tuomas Ollila à dévier le ballon du bras, tel un gardien, sur la barre transversale. En seconde période, il est tout proche de provoquer l’expulsion du gardien francilien, sorti à sa rencontre très loin de son but. S’il n’a toujours pas débloqué son compteur, enchaînant un neuvième match sans marquer en Ligue 2, Louis Mafouta a tout de même retrouvé des couleurs.
En dépit d’une prestation encourageante, comparée au dernier match à domicile face à Troyes, l’Amiens SC a tout de même concédé une troisième défaite consécutive en championnat, la quatrième toutes compétitions confondues. Après Laval, Thaon et Troyes, les Amiénois ont cette fois-ci chuté face à une équipe du Paris FC qui était, elle-même, en proie au doute. S’ils n’ont pas été aidés par les décisions arbitrales et, encore moins, par une nouvelle erreur de Mohamed Jaouab, mal aligné sur l’action amenant le but parisien, les hommes d’Omar Daf confirment leurs difficultés actuelles. Incapable de concrétiser ses occasions en première période (14′, 26′, 29, 39′), Amiens a fini par s’éteindre en seconde période. Davantage plus proche du 2-0 que du 1-1, les Picards ont simplement fait face à leurs limites face à un prétendant à la montée. Amiens ne joue définitivement pas dans la même cour.
Comme sur le premier but face à Troyes, les Amiénois ont été victimes d’un nouveau long ballon dans le dos de la défense et plus précisément de Mohamed Jaouab. Et cette fois-ci le Marocain est doublement fautif puisque c’est lui qui couvre Pierre-Yves Hamel, permettant à Timothée Kolodziejczak de trouver son partenaire dans des conditions idéales. Manquant cruellement de réactivité, le défenseur prêté par Rennes a payé son temps de retard, laissant l’attaquant du Paris FC contrôler très tranquillement au coeur de la surface de réparation. Avant de pouvoir ajuster de près un Régis Gurtner, également trop longtemps spectateur sur cette action. Une passivité qui ne cesse de coûter cher aux Amiénois en ce moment et qui porte le total des buts encaissés à 25 unités, soit déjà 70% du total de la saison dernière.
Sans doute trompé par la déviation précédant la main de Tuomas Ollila, Monsieur Legat a sans doute commis une grossière erreur en ne sifflant pas un penalty pour l’Amiens SC. En effet, il est fort peu probable que le ballon ait touché au préalable une autre partie du corps du latéral parisien, sans quoi la décision arbitrale aurait été tout à fait logique. Quoi qu’il en soit, ce fait de jeu a forcément eu un impact majeur sur le match. Sans même préjuger de la réussite de Louis Mafouta sur penalty, le Paris FC aurait dû poursuivre le match en infériorité numérique. Malheureusement, l’arbitre assistant n’est pas non plus venu au secours de son central. Et l’absence de VAR en Ligue 2, rappelons-le pour des raisons économiques, n’a pas permis de corriger cette erreur. Au grand dam des Amiénois. Pour le plus grand bonheur des Parisiens.
Benjamin HERMEL et Romain PECHON
Photo d’archive : Emilian Baldow/Icon Sport