Peuple Olympien
·9 août 2023
In partnership with
Yahoo sportsPeuple Olympien
·9 août 2023
Dans la cité antique d’Athènes, au plus proche de ses sources, l’OM est venu défier le Panathinaïkós. Au terme d’un match tendu, les Marseillais devront finir le travail à domicile.
Au quart d’heure de jeu, ce sont les Grecs qui imprègnent le rythme du match. Leur pressing est efficace là où l’OM peine à s’exprimer. Ces derniers commettent plusieurs fautes et l’arbitre décide de sanctionner très vite. D’abord Kondogbia à la troisième minute puis Ndiaye à la dix-huitième sont réprimandés de manière très directe.
De quoi calmer les ardeurs marseillaises ? Les Olympiens répliquent aussitôt par un bon centre de Lodi pour Aubameyang qui est trop juste pour cadrer sa tête. Mais ils restent sous pression et c’est au tour de Balerdi d’en prendre pour son grade après une grossière poussette. De l’autre côté, les locaux restent propres dans leurs interventions et les plus limites restent à leur avantage. Il faut se ressaisir pour l’OM.
Le score reste acceptable, mais dans les intentions l’OM n’est pas dans le coup. Nerveux, les joueurs ne trouvent pas la faille et les occasions se font rares. La mi-temps vient sceller une prestation terne en qualité de jeu technique.
Le rythme est inchangé en seconde période. C’est Sporar qui en profite pour s’illustrer. L’expérimenté international slovène se joue par deux reprises de la défense par des ballons aériens en profondeur. Par la suite, il vient couper au premier poteau un centre puissant mais manque sa tentative. Le match semble unilatéral tant la réponse olympienne est maigre. On sent un équipe en rodage, techniquement pas totalement au point et physiquement un cran en deçà. Les occasions grecques se succèdent lorsque les frappes marseillaises se font rares.
Pourtant, le score reste vierge et l’OM peut y croire. A la soixante-cinquième minute, c’est pourtant la goutte de trop. Une semelle de Kondogbia est synonyme de rouge pour le milieu de terrain. Il laisse ses partenaires à dix pour le restant du match. C’est alors un véritable sevrage de ballons mis en place par les Athéniens. Pour le moment, le Pana ne profite pas de sa supériorité numérique. Mais la pression est telle que l’OM finit par craquer. Un une deux trois parfaitement exécuté laisse Bernard en tête à tête avec Lopez. Le vétéran brésilien ne se laisse pas prier et sécurise facilement l’ouverture du score pour son équipe.
Les entrées de Mughe et Harit apportent un peu de dynamisme mais ne change pas la physionomie de la rencontre. Compact dans le dernier quart d’heure de jeu, la défense ne concède plus de buts et le score final est de 1-0.
Finalement, c’est une défaite qui attend les marseillais avec un cruel manque d’envie dans le jeu. Il faudra montrer un tout autre visage mais surtout gagner dans six jours. Le Vélodrome en feu permettra-t-il de faire la différence ? Faites vos jeux…