Otamendi fâché après le chambrage de Loïc Badé, Andy Diouf sur la touche après l’exclusion de Millot ? | OneFootball

Il ne pouvait malheureusement pas en être autrement. Une telle affiche en quart de finale, alors que la rivalité entre la France et l’Argentine est de plus en plus forte, a conduit à des débordements à la fin du match d’hier soir (remporté 1-0 par la France).

Au coup de sifflet final, la situation est devenue confuse. Le milieu de terrain Enzo Millot a provoqué le camp argentin, et la situation s’est envenimée. Le capitaine argentin Nicolás Otamendi en a profité pour critiquer l’attitude de l’ancien lensois Loïc Badé, qu’il trouvait un brin moqueur. « Ça me met très en colère… Ils peuvent faire la fête, profiter comme ils veulent, mais aller là où se trouvent les gens, leurs familles, pour célébrer, ça, vous ne devriez pas. Il y en a un que je n’aime pas. Je ne connais même pas son nom. Baldé, Badé, je ne sais pas (Ndlr : en référence à Loïc Badé). S’il veut faire la fête, qu’il vienne là où nous sommes et nous résoudrons le problème là-bas. Mais nous sortons la tête haute, car nous avons tout donné jusqu’au bout. Le ballon ne voulait pas rentrer. »

Les Bleus dans le dernier carré, les Argentins dans l’avion

C’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité quand on connaît le tempérament des Argentins et le comportement de certains de leurs joueurs depuis le début de la compétition. Quoi qu’il en soit, les Sud-Américains vont pouvoir prendre la route de l’aéroport pour rentrer chez eux.

Les Bleus, quant à eux, retrouveront l’Égypte lundi en demi-finale. Cependant, ils devront se passer d’Enzo Millot, exclu par l’arbitre après la rencontre. Cette absence ne pourra pas être comblée par l’arrivée d’un réserviste (Andy Diouf, en l’occurrence), comme l’a précisé l’entraîneur Thierry Henry.

« Il y a eu des émotions dans ce match, mais celles de la fin m’ont énervé. L’arbitre m’a dit qu’Enzo avait pris un rouge, donc il a fait quelque chose. Mais tu ne peux pas mettre ton équipe en difficulté comme ça. Prendre un rouge dans le jeu, OK, mais pas comme ça, ce n’est juste pas du football. En prenant un rouge, tu empêches un réserviste de rejoindre l’équipe (pour la demi-finale). Les scènes de fin de match, c’est tout ce qu’on ne veut pas voir. Je n’ai pas aimé ce qui s’est passé de notre côté, ni de l’autre côté, je ne sais pas. Je ne le tolère pas, ça m’a mis en colère. »

En revanche, le milieu de terrain lensois peut toujours être convoqué en cas de blessure d’un joueur du groupe.