« On n’était pas là pour rigoler » : Les réactions de l’adversaire après OL – LOSC | OneFootball

Vainqueurs du LOSC ce samedi (2-1), les joueurs de l’Olympique Lyonnais avaient évidemment le sourire. Jorge Maciel croit notamment savoir que ce succès donnera un second souffle à son collectif.

Dans cette Ligue 1, la vérité d’un jour est rarement celle du lendemain. Si le Paris Saint-Germain a fini champion dès la 28e journée du championnat, sans aucune surprise, pour savoir qui sera son dauphin, la patience est de mise. Le LOSC avait une belle opportunité à saisir, mais s’est pris les pieds dans le tapis lors de son déplacement à Lyon (2-1). Il figure désormais en sixième position et pourrait même chuter d’un cran supplémentaire en cas de bons résultats des Strasbourgeois. Pas de quoi ternir la soirée des Gones, sur un nuage après leur victoire.

Rayan Cherki – Attaquant

Auteur du deuxième but inscrit par l’Olympique Lyonnais (70′), Rayan Cherki était un homme heureux au coup de sifflet final : « On savait que ça allait être un match très compliqué. Lille était une très bonne équipe qui joue bien au ballon. Malheureusement, on prend un but très rapidement. Au bout de la 40e seconde, sur coup de pied arrêté, c’était un point sur lequel on avait beaucoup appuyé. On ne voulait pas prendre de buts sur corner parce que le match précédent, on en a concédé un. Ce sont des choses sur lesquelles on va vraiment appuyer. À 40 secondes de jeu, normalement, il n’y a personne qui rentre dans notre surface. On doit faire le ménage », fustigeait-il malgré la victoire finale.

Peu importe les erreurs, joueur ambitieux, l’international Espoirs français concluait son intervention en zone mixte par la traduction de l’état d’esprit local : « On n’est pas là pour rigoler avec nos adversaires et chaque match devient une finale dans notre tête. Il faut qu’à chaque fois qu’ils viennent ici, ils sentent qu’il n’y aura rien pour eux. Donc effectivement, on a faim. »

Moussa Niakhate – Défenseur

Passé par le centre de formation du LOSC avant de disputer plusieurs saisons à Wasquehal, Moussa Niakhate tenait à mettre en lumière l’état d’esprit affiché par les Gones au coup de sifflet final : « D’abord, c’est une excellente opération, je pense. J’ai vu le résultat de Monaco, Nice vendredi. Même sans ces résultats, on se devait de gagner, vu notre accro de la semaine dernière. Je pense que c’est une excellente opération.

Ce genre de matchs, c’est un peu notre histoire. Franchement, ce serait beaucoup trop facile si on gagnait tranquillement. Mais une fois encore, ces handicaps, ça prouve qu’il faut encore beaucoup progresser. On ne peut pas se permettre de faire ça. Comme vous l’avez dit, la force mentale est importante dans cette équipe. On a su montrer du caractère. Je ne pense pas que ce soit notre plus beau match de la saison. Mais niveau caractère, niveau intelligence de jeu, c’est peut-être l’un des meilleurs », lâchait le défenseur central en zone mixte.

Jorge Maciel – coach

C’est Jorge Maciel qui concluait le festival des réactions d’après-match. L’adjoint de Paulo Fonseca, qui occupait le même rôle à Lille, a avoué avoir vécu une rencontre « difficile à gérer pour le cœur » malgré son issue heureuse. « C’était dur pour le cœur, mais demain on est dimanche. On a le temps de le faire reposer », plaisantait-il ainsi au micro des équipes de DAZN.

Il enchaînait par les difficultés rencontrées par son groupe lors du premier acte. Si les deux équipes se quittaient dos à dos à la pause (1-1), Jorge Maciel n’était pas satisfait de l’animation de son bloc : « C’est l’un des problèmes que l’on a eu en première période parce que l’on ne voulait pas attendre. Notre premier rideau était un peu trop bas, ce qui a donné l’initiative à l’adversaire, surtout que Lille a beaucoup de mobilité dans l’axe. C’est un secteur où ça bouge vite, où ils trouvent toujours quelqu’un de libre. On a essayé de rectifier tout ça à la mi-temps. On ne voulait pas laisser le ballon à cette équipe qui aime ça, ça aurait été nous faire mal bêtement. On n’arrivait pas à faire ce que l’on voulait au début », avouait le membre du staff technique rhôdanien.

« C’est un résultat qui enlève les doutes et qui apaise le groupe, poursuivait-il. Je pense que l’on voulait être trop beau au début. Et puis, cela fait du bien à la confiance, on s’est replacé. On n’a jamais été aussi proche et aussi loin aussi. » Voilà pour le mot de la fin.