« On ne veut pas voir un seul joueur avec la tête basse » lâche Olivier Létang après LOSC – Aston Villa | OneFootball

Ce jeudi, le LOSC a affiché un superbe visage, du jeu proposé à l’ambiance qui traversait les travées, et c’est alors qu’une défaite aux tirs au but et d’autant plus cruelle. Ce terme a justement été utilisé par Olivier Létang au coup de sifflet final.

Au cours de la rencontre, grâce à des réalisations de Yusuf Yazici (16′) et Benjamin André (67′), le LOSC a été provisoirement qualifié en demi-finales de Ligue Europa Conférence. C’était sans compter sur Matty Cash (87′) et la férocité d’Emiliano Martinez lors de la séance des tirs au but. Ainsi, c’est avec de l’amertume, mais aussi beaucoup de fierté, que le président de la formation lilloise, Olivier Létang, a commenté la rencontre : « Elle fait beaucoup de mal. Elle est cruelle parce que quand on analyse les deux matchs, je pense que l’on a été meilleur que cette équipe d’Aston Villa et que l’on mérite d’atteindre les demi-finales. C’est eux qui joueront les demi-finales, ce qui veut dire qu’il nous a peut-être manqué un petit truc pour passer. C’est aussi beaucoup de fierté. Je préfère être positif à la fin de cette compétition européenne. On a une équipe qui a joué, qui avait de l’ambition et de la personnalité. C’est beaucoup de fierté et c’est ce que l’on a dit dans le vestiaire. On ne voulait pas voir un seul joueur avec la tête basse. Ce parcours aura été une grande fierté pour toute une communauté, une région, une ville qui a vibré ce soir. Il y a de la déception, oui, mais on a aussi donné des motifs d’espoir. On n’a pas le temps de s’appesantir. Dès dimanche, on a un match important avec Strasbourg. C’est un match qui s’annonce difficile, face à une équipe dans une bonne dynamique et dans le monde du football, il n’y pas de place pour les faibles. Il faut se remobiliser, repartir et rebooster tout le monde. J’espère qu’il y aura beaucoup de monde au stade dimanche », lance-t-il ainsi en zone mixte au coup de sifflet final (2-1, 3-4 t.a.b).