« On a joué à douze contre onze », Brest en colère contre l’arbitrage après la défaite à Lens | OneFootball

Penalty, cartons rouges : les Brestois ne décolèrent pas après leur défaite à Lens. Le match a basculé lorsque le gardien Majecki a été exclu pour une sortie jugée trop engagée sur Fofana. Carton rouge et penalty : la double peine. Après le coup de sifflet final, Hugo Magnetti et son entraîneur Éric Roy ont eux aussi été renvoyés aux vestiaires.

« Il y a eu un peu de frustration, mais pas de mots déplacés, souffle Joris Chotard. Que ce soit du coach ou du groupe. L’incompréhension a été encore plus grande quand on a vu les arbitres sortir des jaunes et des rouges pour pas grand-chose, au final. C’était une discussion… Peut-être avec un ton un peu trop haut, mais sans dépasser les bornes. Et ça nous pénalise pour les prochains matchs. Une fois qu’il y a penalty, normalement il n’y a pas de double peine, sauf si c’est vraiment très dangereux. Moi, à vitesse réelle, je n’ai pas l’impression qu’il lui mette le crampon à la poitrine ou qu’il y ait un geste extrêmement dangereux. Il y a beaucoup de vitesse, oui, mais pour moi, il vient surtout mettre un coup d’épaule. »

«Il nous traite comme des chiens»

Au micro de Ligue 1+, Kenny Lala a pris moins de pincettes pour d’écrire l’arbitrage. « On ne comprend pas, parce qu’on a eu une réunion récemment sur les règles du dernier défenseur. Là, on est trois dans le but. Il y a faute, on le sait, mais l’arbitre ne donne aucune explication. Avec tout le respect que j’ai, il nous traite comme des chiens. La manière dont il nous parle, ses gestes, son regard… Je ne comprends pas. Il a mis un deuxième jaune puis un rouge à notre capitaine, qui était simplement allé lui parler après le match. Pourtant, il a échangé avec tous les Lensois. Ne parler qu’avec notre capitaine, ça n’arrange rien. On n’est pas des spectateurs, on est des acteurs aussi. C’est frustrant, car on a eu l’impression de jouer à douze contre onze. Bien sûr, on a commis des erreurs, on aurait dû être plus solides. Mais il reste une grosse incompréhension. On ne pourra jamais changer les arbitres, c’est à nous de nous adapter. »