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·29 novembre 2021

#OMESTAC : Ô triste, triste était mon OM

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Quinzième journée dans le championnat de France. Marseille accueille Troyes dans un stade complètement vide, après des mesures prises par la LFP face à certains comportements de supporters. Retour dans le passé donc, dans des conditions bien tristes, tout comme le jeu proposé par l’OM sur cette rencontre. Finalement, c’est une petite victoire 1-0 mais sans vraiment la manière.

La compo’

Quelques changements par rapport à la rencontre face à Galatasaray ! Payet est de retour, tout comme Rongier. Sur les côtés, Ünder est le grand absent, toujours gêné par une blessure au dos, c’est De la Fuente qui le remplace. Gueye fait aussi son apparition dans le XI, comme Álvaro en défense centrale, qui laisse Ćaleta-Car au repos.


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Et voici la composition concoctée par Laurent Batlles, ancien pensionnaire du club phocéen en 2004-2005. A noter, la présence d’Adil Rami, également ancien Olympien et fraîchement revenu en Ligue 1.

Un dodo pour commencer

Le match débute tranquillement, sans surprise, les Marseillais ont le ballon et font tourner. Troyes n’est pas venu pour se découvrir et risquer de se faire allumer dès le début, mais ils n’ont pas non plus garé le bus. Marseille maîtrise ce qu’il faut maîtriser mais se laisse surprendre par une équipe troyenne qui en veut tout de même.

Cela dit, cette première mi-temps est marquée également par des contacts très rudes. Preuve en est, les cris de douleur de Guendouzi à la 9e minute, qui restent impressionnants dans un stade où tout s’entend. Le Gunner prêté s’est pris un sacré coup de crampon dans la cheville mais se relève non sans peine après avoir digéré le choc. Un jaune est distribué pour le Troyen et il n’est pas le seul. En seize minutes, c’est deux jaunes sur neuf fautes. A la pause, nous sommes même à quatre cartons, dont Gueye côté OM.

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Guendouzi en souffrance après sa faute subie.

Marseille tient donc le ballon mais de façon trop stérile. Troyes s’offre le seul tir cadré de la période. Payet s’essaye deux fois au coup-franc direct mais manque le cadre. En somme, une première mi-temps décevante de la part de Marseille, surtout quand on voit que López est le deuxième joueur à toucher le plus de ballons. Un réel problème de créativité et de technicité est à noter. Milik peine à s’en sortir et Konrad n’arrive toujours pas à terminer ses actions, malgré sa vitesse et son sens du dribble. Mais Payet non plus ne rend pas une copie très encourageante. A partir de là, difficile de dominer totalement la partie.

Un sursaut mais sans plus

Retour sur le gazon, les Marseillais doivent réagir mais la chanson semble être la même sur le premier quart d’heure. Et ce n’est pas du Van Halen… Troyes est toujours motivé à l’idée de gêner son adversaire et la possession marseillaise n’aboutit pas assez souvent à une occasion franche, malgré un troisième coup-franc direct tiré par Payet à la 53e minute. Mais toujours pas cadré.

Il faut attendre la 61e minute pour voir notre avant-centre polonais cadrer le premier tir du match côté locaux. Mais le gardien s’oppose à cette action, tout comme sur la tête, toujours de Milik, neuf minutes plus tard, avec Payet à l’origine du centre. Il y a tout de même du mieux qui se fait sentir par la suite et Marseille a tendance à rester plus souvent dans la surface adverse et donc à mettre la pression sur le but. Cependant, le portier troyen est dans un grand soir et sauve les siens.

Entre deux, De la Fuente laisse sa place à Dieng. L’Américain sort après une prestation de nouveau décevante et sans réel apport pour son équipe. On est bien loin du joueur intéressant du tout début de saison…

74e minute : dans le doute du hors-jeu, Lirola continue son action quand même, après une superbe passe en profondeur de Payet, lui ne rate pas son face-à-face avec le gardien troyen et, malgré l’option Dieng sur la gauche, met le ballon dans les filets. C’est la délivrance pour l’OM qui ouvre le score après tant de peine. 1-0 !

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Lirola délivre l’OM en remportant son face-à-face.

Le but fait forcément du bien et l’équipe de Sampaoli se remet un peu la tête à l’endroit pour pousser et proposer un peu plus. De son côté Troyes souffre, surtout depuis que Rami, auteur d’un match solide, sort sur blessure. Il semblerait que le vent ait tourné et que Marseille puisse enfin souffler de soulagement et plus de désarroi.

A la 82e, alors que nous comptons 14 tirs pour l’OM (face à 4 à la pause), Milik se fait remplacer par Gerson. Le Polonais, malgré son doublé en Europa League, n’a pas su faire office de buteur durant cette soirée. Quant au Brésilien entrant, vivement critiqué, il doit essayer de montrer un meilleur visage. Malheureusement, il ne brillera pas vraiment sur les dernières minutes du match. La divergence d’opinion sur l’ancien de Flamengo va encore durer.

Pour finir, l’unique buteur, Lirola, cède sa place à un autre Brésilien en difficulté, Luis Henrique. Trop peu de temps lui est accordé pour qu’il puisse prouver quoi que ce soit sur ce match.L’OM s’impose sur le plus petit des scores et engrange trois points très importants au vu des résultats de ses concurrents directs.

Lens ayant fait match nul et Nice ayant perdu, Marseille revient à égalité de points avec les Aiglons, positionnés à la 4e place. Ce fut un match triste, tant dans l’ambiance que dans le jeu proposé mais la victoire est là. Face à Nantes, mercredi soir, il faudra montrer meilleure mine, malgré une rencontre à l’extérieur, dans le froid quasi-breton. On doit retrouver notre OM qui a tant prouvé il y a de ça quelques semaines.

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