OM : voici le XI de Jorge Sampaoli en avant-première 👀 | OneFootball

« Il faudra un sacré recrutement car je pense que l’effectif actuel ne va pas du tout avec le style de jeu qu’il prône ». Avant même l’arrivée de Jorge Sampaoli à Marseille, Adil Rami a prévenu : les premiers mois de l’entraîneur argentin ne devraient être que tâtonnements et apprentissage du club et de son effectif. Avant, peut-être, de réellement lancer le projet après de grands chambardements lors du mercato d’été.

Si l’exercice a donc de grosses limites, amusons-nous tout de même à imaginer comment le futur coach olympien pourrait présenter son onze s’il tentait de transposer, tant bien que mal, ses principes du Chili ou du Séville FC à l’effectif actuel.

Adepte d’un 3-4-1-2 ou d’un 4-4-2 losange très offensif lors de ses deux expériences référence, Sampaoli pourrait opter pour la seconde option à l’OM. À la fois pour permettre à Dimitri Payet de jouer en numéro 10 à l’ancienne, comme Jorge Valdivia dans son Chili, mais aussi par manque de défenseurs centraux de son style.

Rami, toujours : « Il n’est pas fanatique des arrières centraux grands et costauds. Il les préfère petits mais rapides. Il n’y a pas cela pour l’instant à Marseille. » Par défaut, le choix se porte donc sur Bouba Kamara, dont le dynamisme et la propreté plairont à son entraîneur, et Duje Caleta-Car, plus lourd mais adroit à la relance.

Devant eux, si Sampaoli apprécie les meneurs de jeu reculés, il a également offert à Steven N’Zonzi une des meilleures saisons de sa carrière en sentinelle assez classique. Malgré ses limites techniques, Pape Gueye semble donc indiqué, mais un Olivier Ntcham qui retrouverait un peu de son niveau d’il y a quelques années serait un concurrent plus que sérieux.

Le reste du milieu de terrain est composé, d’abord, d’un milieu complet : endurant, bon à la passe et capable d’être un danger près de la surface – plutôt Valentin Rongier, donc, sauf si Michaël Cuisance réussit enfin à lancer sa carrière (ou bien Ntcham, encore). Sur sa gauche, un profil également travailleur mais plus percutant, aux caractéristiques d’ailier (Vitolo ou Franco Vasquez jouaient à ce poste à Séville) : ce sera la grosse cote Saïf-Eddine Khaoui, ailier discipliné tactiquement qui vit une bonne période niveau confiance.

Devant, un buteur (Arkadiusz Milik) est associé à un attaquant capable de faire l’essuie-glace sur le côté, et de porter le ballon en contre-attaque. Florian Thauvin n’est pas Alexis Sanchez, mais Sampaoli devrait l’apprécier quand même.