OnzeMondial
·16 août 2025
OM : un tête à tête entre deux joueurs, c'était bouillant dans le vestiaire

In partnership with
Yahoo sportsOnzeMondial
·16 août 2025
Des tensions ont éclaté dans le vestiaire marseillais après leur défaite à Rennes hier soir. Deux joueurs auraient été à deux doigts d’en venir aux mains.
Le Roazhon Park a vibré vendredi soir, mais pas seulement grâce à la victoire rennaise (1-0) face à l’Olympique de Marseille. Si les Bretons ont réussi l’exploit de s’imposer en infériorité numérique après l’expulsion d’Abdelhamid Aït Boudlal à la 31e minute, c’est surtout dans le vestiaire marseillais que l’après match a pris une tournure inattendue. Les murs du stade ont résonné longtemps après le coup de sifflet final, témoins d’une scène tendue au sein d’un groupe déjà mis sous pression.
Selon plusieurs sources concordantes (RMC Sport, La Provence), plusieurs cadres olympiens ont élevé la voix dans un vestiaire surchauffé. Leonardo Balerdi, capitaine de l’OM, et Pierre-Emile Højbjerg ont exprimé leur colère, dénonçant un manque d’implication de certains coéquipiers. Adrien Rabiot, tout aussi remonté, aurait directement pris à partie Jonathan Rowe, coupable selon lui de mauvais choix offensifs et d’une attitude jugée trop nonchalante. L’Anglais, piqué au vif, n’a pas tardé à répliquer. Les deux hommes se sont retrouvés front contre front, sous les yeux médusés de leurs partenaires.
Le calme est ensuite revenu grâce à l’intervention de Roberto De Zerbi et de Mehdi Benatia, mais la diatribe du technicien italien a marqué les esprits. Dans un discours passionné et saccadé, il a convoqué des notions de vérité, d’identité et de respect, rappelant que Marseille ne pouvait se permettre ce type de fractures internes. Son traducteur a même lâché une phrase qui a glacé l’assistance : « Les autres, ils nous battent sur le terrain et nous, on rentre, on se tape ici. Vous savez ce que ça veut dire ? Que l’on a des petites c…….. Alors qu’à Marseille, on doit en avoir des grosses. »
Un témoin de la scène nuance toutefois : « Il y avait de la frustration, des nerfs à vif, des mots durs, mais rien qui m’a choqué. » Reste que le visage fermé de De Zerbi en conférence de presse laissait transparaître sa déception et son agacement. Avant de quitter les lieux, il a lancé un avertissement sans appel à son groupe : « C’est la dernière fois que cela arrive. »
Ce premier revers de la saison, face à un adversaire réduit à dix, laisse déjà des traces. Avant la réception du Paris FC au Vélodrome le 23 août, le club va tout faire pour rebondir immédiatement devant son public.
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.
Direct
Direct
Direct
Direct