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·21 avril 2022
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Épanoui aux Tigres de Monterrey après des débuts difficiles, Florian Thauvin s'est longuement confié sur la nouvelle vie mexicaine, mais aussi sur son départ de l'Olympique de Marseille ou sur l'équipe de France.
Après des débuts difficiles aux Tigres de Monterrey, Florian Thauvin s'est mis au diapason de son coéquipier André-Pierre Gignac, avec 5 buts et 3 passes décisives en 23 matchs toutes compétitions confondues.
Avant de partir en quête d'un premier titre au Mexique, le champion du monde français s'est longuement confié dans les colonnes de L'Equipe, sans esquiver aucun sujet. Voici ses meilleures déclarations :
Depuis peu, les supporters m'appellent "El Principe" (le Prince). Parce que "Dédé" (André-Pierre Gignac), c'est "El Rey" (le Roi) ! J'ai aussi une chanson. Ça commence à prendre. Il y a un mois, j'ai vu un reportage. Une famille a appelé son petit garçon Florian. Mais je n'ai pas encore de tacos à mon nom comme Dédé ou des fans qui se tatouent mon visage sur le corps comme lui !
Les Français n'ont pas conscience de ce que représente Dédé à Monterrey mais aussi à travers tout le Mexique. C'est le meilleur ambassadeur de France ! Les Mexicains aiment la France et sont fiers d'avoir des Français qui réussissent dans leur Championnat et leur pays. Dédé est une légende vivante aux Tigres. Le meilleur buteur de l'histoire du club (164 réalisations depuis 2015), le meilleur joueur, mais aussi le porte-drapeau du Championnat. Même nos adversaires le respectent. Les gens sont fous de lui. Il laissera une grande trace. Et ce n'est pas fini. J'espère qu'on va encore partager de longs moments ensemble.
J'ai été à deux doigts de prolonger. Pablo Longoria a tout fait et je le remercie encore. Il aurait mérité que je prolonge vu son investissement. Mais j'avais fait le tour de Marseille. Il aurait fallu que je sois à 100 % dans ma tête pour rester à l'OM. Ce n'était plus le cas. Ma motivation n'était plus totale. Je le sentais bien intérieurement. J'étais appelé ailleurs. J'avais besoin de changer à 28 ans. J'avais déjà réalisé mon rêve de jouer à l'OM. C'était bien aussi pour le club de tourner la page.
Ils sont très fiers d'avoir un champion du monde, et français en plus ! Je crois que je suis le premier dans le club et même le premier encore en titre à jouer dans le Championnat mexicain. Mon choix les touche. C'est aussi pour ça qu'ils ne m'ont jamais lâché ou critiqué quand j'ai eu des difficultés au début. Ici, les gens ne sont pas là pour t'enfoncer. Ils sont là, derrière toi, pour que tu réussisses. Il existe une solidarité à tous les étages du club. Si on te choisit, c'est parce qu'on croit en toi. Tu sais que si tu donnes, tu vas recevoir. Il y a un vrai sens du partage.
Tant que je jouerai, je penserai à l'équipe de France. Je ne tirerai jamais un trait sur les Bleus ! Je reçois encore toutes les préconvocations. J'ai eu la chance d'être deux fois champion du monde. Mon attachement à ce maillot est terrible. Ce sera toujours un rêve de retourner en équipe de France et de porter haut le maillot de mon pays. Mais j'ai un autre petit rêve aussi...
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