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·1 décembre 2023

OM - OL : Diallo comprend "qu’il puisse y avoir une forme d’injustice pour les Lyonnais"

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Philippe Diallo, le président de la Fédération, comprend "qu’il puisse y avoir une forme d’injustice pour les Lyonnais" après le report du match à Marseille.

À rejouer. Ce mercredi 6 décembre, à 21h, l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais vont effectivement rattraper l'Olympico initialement prévu le dimanche 29 octobre dernier et reporté en raison d'incidents survenus en marge du coup d'envoi. Le bus de l'OL avait notamment été attaqué dans les rues de Marseille. Fabio Grosso, le désormais ex-coach des Gones, avait notamment été grièvement touché. Pour ces événements, aucune sanction n'a été retenue à l'encontre de l'OM et un report du match au Vélodrome, sans aucune mesure particulière, a été décidé par les instances.


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"Je sais qu’il y a d’abord un travail de prévention et de pédagogie à mener, a commenté le président de la Fédération auprès du Progrès ce vendredi 1er décembre. Mais face à un certain nombre d’individus violents, qui ne sont pas dans le dialogue, il est forcément nécessaire de passer par une étape de sanctions. Et de sanctions lourdes. Pour ça, il faut une collaboration étroite entre le football et les pouvoirs publics. Ce n’est que lorsque ce trio police-justice-football fonctionne en pleine harmonie, que l’on peut obtenir un certain nombre de résultats. La LFP, qui est compétente sur ces questions-là, s’est saisie de ces sujets, elle l’a montré dans le passé. Mais elle doit renforcer ses collaborations avec les pouvoirs publics pour éradiquer ces phénomènes-là. Sachant que l’on veut bien prendre une partie de ces responsabilités, mais lorsque ces violences interviennent sur la voie publique, le football ne peut pas les régler", a estimé le dirigeant.

"La difficulté de ce dossier est liée à la localisation des faits"

"Dans ces domaines-là, il faut faire preuve d’une certaine humilité tout en ayant des résolutions fermes, a-t-il poursuivi. L’une des difficultés, c’est la capacité à identifier les fauteurs de troubles. (...) Ce qui est désespérant, c’est que ces incidents très médiatisés gomment l’ensemble du travail mené depuis la base jusqu’au monde professionnel. L’autre réalité, c’est qu’on organise près d’un million de matchs de football par an. Et sur ce million, moins d’1% se passent mal. Et malheureusement ce sont ceux-là qui ont un retentissement important. Il nous faut agir sur ce 1%, car on est là pour prendre plaisir à jouer ou regarder du football", a ajouté Philippe Diallo, qui dit comprendre la frustration du camp lyonnais.

"Je peux comprendre qu’il puisse y avoir une forme d’injustice pour les Lyonnais car ils sont victimes d’une agression et lorsqu’on regarde le bilan, le match va se rejouer, ils vont avoir à se déplacer à nouveau à Marseille. Mais la difficulté de ce dossier est liée à la localisation des faits : ceux-ci se sont déroulés sur la voie publique donc il n’appartient pas encore aujourd’hui aux commissions de la Ligue et de la Fédération, de juger de faits totalement extérieurs aux périmètres de nos stades", a insisté le président de la FFF.

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