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·13 décembre 2024
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Si le LOSC est en pleine bourre depuis de longues semaines, se dresse sur la route des Dogues un concurrent direct de plus en plus irrésistible, samedi à l’occasion de la 15e journée de Ligue 1. Et pour cause, l’OM de Roberto De Zerbi n’a jamais paru aussi fort. Explications.
Certes, il y eut ce traumatisme du Classique, quand le PSG était venu au Vélodrome humilier l’OM et affirmer sa supériorité en Ligue 1 (0-3, le 27 octobre). Mais pour le reste, force est de constater que Marseille répond toujours à la hauteur dans les grands rendez-vous. C’est bien simple : si l’on excepte Paris, le club phocéen a remporté les cinq matches l’opposant à cinq potentiels concurrents directs. Dès le coup d’envoi de la saison, quand il était difficile de juger les ambitions de Brest, l’OM avait surclassé les Pirates dans le Finistère (5-1). Rebelote face à un Nice embêtant mais inefficace (2-0) et un OL incapable de fructifier sa supériorité numérique après l’exclusion dès Leonardo Balerdi la 5e minute (3-2). Plus récemment, Marseille était allé climatisé Bollaert à Lens (3-2) avant de remporter l’énorme choc pour la deuxième place, face à Monaco (2-1) il y a deux semaines. De quoi avancer avec des appuis contre le LOSC, un autre choc qui sera plus ou moins du même acabit que les sus-cités.
Cet été, Mason Greenwood (ex-Manchester United), Pierre-Emile Hojbjerg (ex-Tottenham), Geronimo Rulli (ex-Ajax) ou encore Adrien Rabiot (ex-Juventus) – arrivé mi-septembre – sont venu s’ajouter à un effectif déjà garni par la présence d’autres noms ronflants comme Leonardo Balerdi, Geoffrey Kondogbia ou Valentin Rongier. Autant d’individualités qui auraient leur place dans bien des onze de Ligue 1 – dont le LOSC – mais qui sont, à Marseille, exposées à une concurrence aussi qualitative que quantitative. Symbole de cette force sportive – et économique -, l’OM peut se permettre de cantonner au banc un joueur comme Elye Wahi, pourtant recruté contre 25 millions d’euros (hors-bonus) alors que le club ne dispute pas de Coupe d’Europe, au profit de Neal Maupay. Avec des cadres d’expérience et des talents en pleine progression à toutes les lignes, l’effectif marseillais a retrouvé ses lettres de noblesse.
Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
Plus que toutes les joueurs débarqués sur la Cannebière durant le mercato estival (13 arrivées), le plus beau coup du board phocéen s’appelle probablement Roberto De Zerbi. Le volcanique technicien italien disposait d’intérêts appuyés à Manchester United, Liverpool ou encore au Bayern Munich, mais il a préféré poser ses valises dans un environnement lui seyant comme un gant : à Marseille et son Vélodrome si singulier. Au sortir d’un conte de fées à Brighton, l’ancien du Shakhtar Donetsk et de Sassuolo a pourtant connu des difficultés à véritablement imposer sa patte, connaissant même une mini-crise au milieu de l’automne, allant même jusqu’à évoquer une démission. Depuis, l’Italien a emmené ses hommes en stage de cohésion à Mallemort, imprime ses idées avec des séquences de jeu de position impressionnantes de maîtrise et a retrouvé la dynamique du début de saison. Celle qui a permis à l’OM d’écarter Lens, Monaco et Saint-Étienne et de recevoir Lille avec le plein de confiance.
Enzo PAILOT
15e journée de Ligue 1
Samedi 14 décembre, 17 heures
Stade Vélodrome, Marseille
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport