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·5 décembre 2024
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Geronimo Rulli, le gardien de l'Olympique de Marseille, n'a pas manqué de se pencher sur ses ambitions.
En quête d'un gardien cet été pour succéder à Pau Lopez, l'Olympique de Marseille avait jeté son dévolu sur Geronimo Rulli, qui s'est finalement engagé avec le club olympien en provenance de l'Ajax Amsterdam pour un montant de 4 millions d'euros. Très rapidement, l'international argentin s'est vite imposé comme un cadre à part entière dans le vestiaire et s'est montré décisif à plusieurs reprises cette saison. En plus d'être un leader sur le terrain, l'ancien Montpelliérain l'est aussi dans le vestiaire.
Une chose est sûre, il ne manque pas d'ambitions : "On a trouvé une stabilité, mais honnêtement je pense que l’on n’a pas encore vu, ne serait-ce que 50 % de ce que cet OM est capable de donner en tant qu’équipe (...) Je le répète, on est une équipe avec quatre mois d’ancienneté, très peu de vécu et de compétition ensemble. On peut même déduire, sur trois mois consécutifs, quinze jours pendant lesquels dix ou douze internationaux sont partis avec leur sélection… Dans ces conditions, que l’on ait déjà vu certaines choses intéressantes, qui normalement mettent beaucoup de temps à se mettre en place, ça signifie qu’on est vraiment sur le bon chemin. On est deuxième, et quand on obtient des résultats, c’est toujours plus facile de travailler. J’insiste, on croit vraiment en ce projet et en notre entraîneur. On n’a pas encore vu la moitié de ce que l’on est capable de faire (...) Aujourd’hui, nous ne sommes pas la plus grande équipe française. Mais on est en train de travailler pour le redevenir, c’est l’objectif, ça ne fait aucun doute" a-t-il lancé dans une interview accordée à RMC Sport.
Le portier de 32 ans en a aussi profité pour encenser Roberto De Zerbi : "Je vais être sincère: quand Roberto parle, j’ai l’impression que c’est moi qui parle. En fait, il arrive à extérioriser certains mots que j’ai au fond de moi, mais qui parfois ne sortent même pas parce que tu n’extériorises pas tes émotions. C’est pour ça que je pense qu’on a l’entraîneur adéquat pour ce club. Roberto et l’OM se ressemblent, et il est en train de construire une équipe avec ses valeurs, pour que les gens, à Marseille, s’identifient à ce groupe" a-t-il confié avant de revenir sur son choix de signer à l'OM cet été : "Chaque jour, quand je me lève, j’en parle avec ma femme et avec mon fils, même s’il n’est pas forcément à un âge de donner son opinion (sourire). Ça a été l’une de mes meilleures décisions. Quand Roberto De Zerbi m’a appelé et contacté pendant les Jeux olympiques, je n’ai pas hésité à venir et signer ici à Marseille. Plus les jours passent, plus je me sens heureux dans ce club et dans cette ville, avec ces supporters et ces coéquipiers."
Enfin, il a fait une déclaration d'amour aux supporters marseillais, qui n'ont pas hésité à scander son nom dimanche dernier contre Monaco : "Ça fait chaud au cœur. Je ne m’y attendais pas. C’est impressionnant et ça me rend très fier qu’ils aient chanté mon nom comme ça, spontanément. J’espère que ce n’est pas l’histoire d’un soir uniquement, et que cela arrivera plusieurs fois, ce sera bon signe (...) Jouer ici, à Marseille, avoir plus de 60.000 personnes qui vous poussent, c’est un privilège. Si les supporters sont heureux que je représente ce club en tant que gardien, j’en suis le plus heureux. C’est gratifiant, ça me donne beaucoup de reconnaissance et c’est une motivation supplémentaire pour continuer de tout donner (...) Quand on joue au Vélodrome, on a envie de finir le match en fêtant une victoire avec un tour d’honneur, d’aller voir chaque virage pour chanter avec les supporters. Ce stade te donne beaucoup d’énergie et de frissons. Quand tu interceptes un centre ou que tu stoppes une occasion de but, tu entends que les gens sont heureux et ça te donne le sentiment que tu es en mission pour représenter ce public. J’ai besoin qu’il se sente identifié par rapport à mon style et mes performances (...) Je le répète, on sent que les supporters sont avec nous et ils doivent être convaincus qu’on fait le maximum pour être à leur hauteur et les représenter de la meilleure manière. Ça nous procure de la puissance et ça nous permet aussi de remonter certaines situations, comme ce fut le cas contre Monaco" a-t-il expliqué avant de conclure sur les comparaisons avec Steve Mandanda : "Pour me comparer à Steve, il faudra que je joue ici 500 matchs, alors que j’en ai joués à peine une dizaine. Il n’y a même pas de point de comparaison entre nous. Mandanda est sûrement le plus grand gardien que l’OM ait connu, à égalité avec Fabien Barthez. Moi, je suis venu ici pour écrire ma propre histoire, et je suis vraiment très content du début de cette aventure. Je veux vraiment continuer à profiter et à donner le meilleur de moi-même."
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