OnzeMondial
·18 décembre 2024
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Pablo Longoria, le président de l'Olympique de Marseille, n'a pas été tendre avec l'arbitrage.
Interrogé sur de nombreux sujets ce mercredi en conférence de presse, Pablo Longoria a évoqué l'arbitrage. S'il a reconnu que le métier d'arbitre est probablement le plus difficile dans le monde du football, il regrette tout de même un gros manque de cohérence dans les décisions : "L'arbitrage, c'est l'un des métiers les plus difficiles du football, il faut le respecter. Il faut respecter aussi l'avis du club. On a vu beaucoup de situations surprenantes pour nous. Le problème de l'arbitrage en France, il faut le mettre sur la table. On se sent défavorisé cette saison avec les décisions prises cette saison, mais aussi dans les autres matches. Il y a une grosse confusion sur l'arbitrage. Quand tu joues les coupes d'Europe, tu comprends parfaitement le type d'arbitrage que tu vas avoir. Ici, je ne comprends pas la façon de laquelle on va être arbitré. On ne comprend pas la tendance pendant un match, tu te retrouves avec des arbitrages totalement différents d'un match à l'autre. Je ne parle pas des erreurs ou pas, mais de la tendance globale. Même dans le fil d'un match, par exemple contre Lille. Pendant le match, les contacts sont acceptés, puis finalement pas acceptés... L'utilisation de la VAR change d'un week-end à l'autre aussi. Il faut avoir plus de cohérence dans l'arbitrage" a-t-il lancé dans des propos rapportés par La Provence.
Il s'en est ensuite pris à la commission de discipline : "Dans le même temps, je ne suis pas content des décisions de la commission de discipline. Tous nos dirigeants sont sanctionnés, moi le premier. Contre Angers, j'ai dit "tu n'as pas le niveau, tu subis trop la pression my friend", calmement. On est les seuls à être sanctionnés, alors que j'entends d'autres dirigeants... Pourquoi ? Je ne l'accepte pas. Il faut que tout le monde sache exactement comment tu vas être arbitré, comment tu vas être sanctionné. On est la 14e équipe qui faisait le moins de faute en Europe, mais celle qui recevait le plus de cartons rouges... Il faut porter une réflexion plus large. Il y a un an et demi, il y avait une cohérence tous les week-ends. En ce moment, je ne comprends rien ! C'est un sujet qu'on doit porter. C'est pour ça qu'on a pris Franck Schneider comme consultant. On sait que dans la tête de tous les amoureux du football, l'arbitrage est toujours subjectif. Maintenant, c'est compliqué d'être arbitre, et j'en profite pour dire que les menaces, ça ne doit jamais se produire. C'est important."
Enfin, il a conclu : "Si je pensais que l'OM dérange, la seule solution serait de partir. Je ne considère pas qu'on dérange. Mais on provoque beaucoup de sentiments, et on est fier de ça ! On est fier d'être cette équipe rebelle, ça fait partie de la ville aussi. Mais si je considérais qu'on était traité de façon négative, je ne serais pas ici parce que ça ne fait pas partie de principe d'égalité que le sport doit te donner. On condamne avec fermeté les moments où les choses ne sont pas cohérentes et pas justes, même si ça ne veut pas dire qu'on n'accepte pas les erreurs. Les joueurs, les présidents, les entraîneurs font des erreurs, les arbitres aussi ! Ce que je condamne c'est le manque de cohérence, le manque d'uniformité dans les sanctions, le manque d'humanité dans le dialogue. Je dis aussi quand c'est bien, à Nantes l'arbitre est allé parler normalement avec Fabrizio, je l'ai dit. L'arrogance, par contre, la façon de parler sans écouter, d'être autoritaire, je ne suis pas d'accord... On fait tous le même sport !"
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