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·10 décembre 2024
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Pablo Longoria, ces dernières heures, s'est confié en longueur au streameur Zack Nani. Le président de l'OM a lâché quelques anecdotes croustillantes.
Etonnant exercice auquel Pablo Longoria s'est confronté hier. Le président de l'OM a décidé d'accorder une longue interview au streameur Zack Nani dans son interview Zack en Roue Libre. Un format qui laisse la place à une longue discussion et qui a permis à Pablo Longoria de revenir sur son parcours, de jeune amoureux du football jusqu'à président de l'OM. Et forcément, cet instant confidence a permis à Pablo Longoria de partager quelques anecdotes croustillantes.
Première d'entre elles, son addiction totalement folle au football. Une addiction qui l'a saisi dès le premier âge puisque Longoria assure avoir été mordu de football... dès 5 ans. Au point de connaître, par exemple, tous les joueurs du football italien sur le bout des doigts par le biais d'un jeu qui a été l'un des ancêtres du désormais réputé Football Manager. « J’ai eu la chance d’avoir un ordinateur grâce au travail de mon père. En Espagne, un jeu était sorti à l’époque, c’était PC Football. Et il y avait une version PC Calcio. Moi, je jouais à la version italienne. Dans lequel je me suis mis à étudier toute la data base du championnat italien. Il y avait une data base qui te racontait toute l’histoire des jours du championnat. Comme je ne m'amusais pas trop, tous les joueurs, je regardais l’histoire des joueurs. Je collectionnais les figurines et les premières que j’ai reçues sont du championnat italien. Je connaissais tous les joueurs du championnat à 5 ans. Je mettais une pression folle à mes parents en leur disant maintenant que j’ai les figurines, je joue à l’ordinateur, j’aimerais bien voir tous les matchs de toutes les équipes. Et c’est comme ça que tout a commencé », raconte le président marseillais.
Autre moment fort de l'interview, quand Pablo Longoria révèle avoir loupé un certain Erling Haaland, à l'époque où il faisait partie de la cellule de recrutement de la Juventus Turin. « On peut dire un des échecs, qu’on a fait en tant que club. C’était Haaland à la Juventus, et c’est même un échec personnel dont je me rappelle toujours. J’étais à l’Euro des moins de 17 ans en Croatie. (…) Jamais je ne l’aurais remarqué dans ce championnat d’Europe mais il commençait à percer à Molde. La personne qui suivait les jeunes, c’était Matteo Tognozzi et il est aujourd’hui directeur sportif à Grenade, il parlait toujours de Haaland, Haaland, Haaland… Il en parlait beaucoup et il avait 17 ans à Molde. Je suis allé le voir jouer une fois à Molde, il était fort. (…) Un jour il est venu à Turin, on le reçoit pour un dîner, Federico Cherubini et moi, avec son père, il y avait un tabou qui était de parler de Roy Keane. C’était le tabou avec son père, il ne fallait surtout pas parler de Roy Keane parce qu’à l’époque, Erling Haaland était encore le fils d’Alf-Inge Haaland et non l’inverse. Arrive un moment dans le dîner où il demande quel va être son plan de carrière. À l’époque, il n’y avait pas encore de deuxième équipe à la Juventus, il n’y avait pas beaucoup à offrir. Mais c’est vrai que là-bas c’est quelque chose qu’on avait bien travaillé. »
Enfin, Pablo Longoria est également revenu sur ses moments forts à l'OM. Et notamment sur les coulisses de son arrivée en juillet 2020. Une arrivée accompagnée d'un drôle d'accueil de la part des équipes du club. Au point que Pablo Longoria confie avoir été remis à sa place d'entrée. « Je suis arrivé à l’époque Covid et ça a conditionné beaucoup de choses. Tout était bizarre. Mais en règle générale quand j’arrive dans un club, je garde toujours les employés déjà en place. C’est important. Mais le premier rendez-vous s’est très mal passé. J’arrive et je leur dis “je vais vous respecter, je vais vous donner l’opportunité”, et on me dit : “non, on ne veut pas t’écouter, on travaille très bien, tu ne vas pas nous apprendre à faire notre métier”. Le lendemain, je dis : “ça va être tous les jours comme ça ?”. On m’a répondu que non, ils étaient juste habitués à travailler comme ça. Sans être arrogant, mais normalement, tu dois te dire que ton directeur vient du scouting tu dois être content, mais pas là (rire). Là, ça m’avait choqué », se souvient Longoria avec une pointe de sourire.
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