OnzeMondial
·29 septembre 2023
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Rachid Zeroual, le patron des South Winners, est plus que jamais au coeur de l'actualité depuis la réunion houleuse avec la direction. De nouvelles révélations ont été faites à son sujet.
C'est l'homme qui cristallise les tensions depuis plus d'une semaine dans le sud de la France. Connu de tous dans la cité phocéenne, Rachid Zeroual, le patron de South Winners, est celui qui mène la fronde face à Pablo Longoria. Mais l'Espagnol peut se rassurer, il n'est pas le seul dirigeant du club à subir les foudres du sulfureux patron de la partie haute de la tribune sud. Par le passé, c'est notamment Didier Deschamps qui a été pris pour cible. Dans des révélations faites par le quotidien l'Équipe, on apprend qu'au summum des tensions entre l'actuel patron des Bleus et les supporters, José Anigo aurait été alerté de la banderole qu'allait afficher les Winners : "Deschamps et tes joueurs, cassez-vous". À l'époque, la sécurité avait mis un certain temps à enlever cela. Surtout, celui qui était l'adjoint de "DD" aurait même encouragé les supporters à se montrer plus agressifs envers le coach. Dans des écoutes, il aurait alors lâché : "C'est les supporters qui dirigent le club, quoi".
Outre les coups de pression envers les entraîneurs et présidents, les révélations font aussi état de plusieurs manigances financières, comme quand l'OM dépense entre 2013 et 2015 "173 780 euros de prestations, justifiées par des conventions d'assistance et de conseil." La police pense alors que "la majorité de ces factures sont sans objet réel, pour un montant de 137 900 euros. (Et qu'il s'agit d'un) enrichissement personnel des dirigeants des South Winners au préjudice de l'OM", le tout auprès d'une société nommée ZAK. Entre 2015 et 2016 cette fois, cette même société perçoit plus de 50 000 euros par les South Winners pour un projet de magazine n'ayant jamais vu le jour. L'argent aurait, selon les informations de la PJ, permis au club de payer Zeroual et Kebaili, les deux boss des Winners. Le premier affirme avoir bossé, par le second, qui concède avoir "travaillé à blanc en 2014". Autre élément qui interroge, la création d'une fresque pour les 20 ans de la victoire en C1, facturée 33 000 euros par l'artiste, et 69 368 euros à l'OM par la société. Un gain de 81% "inexpliqué". Des révélations qui ne manqueront pas d'interroger une fois de plus sur le côté sombre du boss des Winners, qui ne tardera sans doute pas à rencontrer un certain Gennaro Gattuso.
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