Olympique-et-Lyonnais
·1 mars 2024
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·1 mars 2024
Depuis sa prise de fonction et son rachat de l’OL, John Textor a souvent le PSG dans le viseur. Si le club lyonnais n’est pour le moment pas en capacité de rivaliser avec son homologue parisien, le propriétaire américain espère bien un jour y parvenir avec une méthodologie différente de celle utilisée dans la capitale. Fort d’une participation dans plusieurs clubs avec Eagle Football, Textor compte sur la synergie entre l’OL, Botafogo, Molenbeek ou encore Crystal Palace pour être en capacité de tenir la dragée haute au PSG.
Car pour le moment, la domination de la formation parisienne n’aide pas forcément à rendre la Ligue 1 attractive, ce qu’a regretté John Textor jeudi à Londres. "Qui va s'intéresser au championnat de France et le regarder à la télé si on sait qui va gagner ?", s’est-il questionné lors d’un colloque organisé par le journal FinancialTimes sur le business du football.
Estimant que "tout le monde se bat pour la deuxième place, c'est la même équipe qui l'emporte chaque année", le président lyonnais aimerait que tous les clubs français puissent batailler à arme égale et non être "en concurrence avec un gouvernement". Cela permettrait d’avoir du suspense en Ligue 1, une toute autre attractivité à l’étranger et tout le monde en sortirait vainqueur comme il l'a expliqué à Londres au moment "de parler des partages de revenus, de la monétisation et des droits TV".
Car, en plus de regretter la domination du PSG, John Textor s’est montré ouvert à la possibilité d’une Superligue mondiale plus qu’européenne dans les années à venir. "Je crois que le monde entier veut jouer au football. Botafogo a envie de venir en Europe et jouer contre les meilleurs. L'évolution va se produire ; si vous n'évoluez pas, vous allez disparaître. Je suis en faveur d'une ligue mondiale, qui serait quelque chose de super, mais je suis en faveur des ligues nationales." À condition que ces dernières comme la Ligue 1 garde un peu de suspense.