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·11 juillet 2025

OL : Textor charge la DNCG et les instances du football français

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L'OL est maintenu en Ligue 1 par la DNCG, qui a annulé sa rétrogradation malgré un encadrement budgétaire strict. John Textor, désormais ex-président du club, est sorti du silence pour la première fois. Il a vivement critiqué la "subjectivité" de l'instance et la gouvernance du football français, se positionnant en "perturbateur" et réformateur.

Un vent de soulagement a soufflé sur Décines ce jeudi 9 juillet 2025. La Commission fédérale d'appel de la DNCG a rendu un verdict crucial pour l'Olympique Lyonnais, confirmant son maintien en Ligue 1 et annulant la rétrogradation administrative en Ligue 2 initialement prononcée. Si cette décision met fin à un suspense angoissant pour le club rhodanien, elle s'accompagne néanmoins d'un encadrement strict de la masse salariale et des indemnités de mutation pour le budget de la saison 2025-2026. L'OL devra donc naviguer avec prudence sur le marché des transferts.


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John Textor sort du silence et dénonce une gouvernance "subjective"

Contraint à une mise en retrait de son rôle de président de l'OL suite à cette affaire, John Textor a choisi le média britannique talkSPORT pour sa première prise de parole publique. L'homme d'affaires américain n'a pas mâché ses mots, se posant en "agent de changement" et critiquant vivement ce qu'il perçoit comme des dysfonctionnements majeurs au sein de la gouvernance du football français.

La DNCG dans le viseur du propriétaire de l'OL

Textor a notamment remis en question la nature de la DNCG : ""Vous n’avez jamais vu une situation dans laquelle un club se rend à une audience et dispose d’importantes liquidités, d’importants flux de trésorerie entrants. En fait, on prévoyait même qu’il y aurait plusieurs centaines de millions supplémentaires avec la vente de Crystal Palace. Comment un club comme ça peut être rétrogradé ? La réponse est que le processus de la DNCG est très subjectif. Ce n’est pas tout noir ou tout blanc."

Un "perturbateur" assumé pour réformer le système français

L'Américain estime par ailleurs que sa propre personnalité et sa volonté de réforme sont en grande partie à l'origine des tensions avec les instances françaises. "Je pense que je suis en grande partie le problème. J’essaie d’être un agent de changement. Je pense que la gouvernance en France ne fonctionne pas", a-t-il affirmé. Il a développé sa vision d'un modèle inspiré de la Premier League, où "chaque club dispose d'une voix" et où des "règles claires et nettes" remplaceraient la DNCG. "J'arrive, nous avons plusieurs commissions et je dis que je remets littéralement en question l'existence de la DNCG et sa nécessité. Si je parle d'un nouveau modèle, d'un modèle réformiste où il n'y a pas de DNCG mais des règles claires et nettes comme en Premier League, je ne suis probablement pas la personne la mieux placée pour aller demander le soutien de cette même DNCG. Donc oui, le problème, c'est moi. J'étais un perturbateur, un réformateur", a-t-il conclu, non sans une pointe d'humour concernant son célèbre chapeau de cow-boy. John Textor semble ainsi prêt à poursuivre son combat pour une réforme du football français, même si cela le positionne comme un "perturbateur" aux yeux des institutions.

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