Olympique-et-Lyonnais
·4 novembre 2024
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·4 novembre 2024
Est-ce les nombreuses absences qui ont poussé Fabrice Abriel à revoir sa façon de jouer ? Il n’a pas voulu le confirmer, mais a quand même avancé que le PSG n’avait pas forcément toutes les armes dimanche pour tenir tête à l’OL (1-0). Dans le classique du championnat de France féminin, le spectacle n’a pas vraiment été au rendez-vous avec une supériorité lyonnaise criante et des Parisiennes qui se sont efforcées de défendre. Joe Montemurro a affirmé n’avoir pas été surpris de cette tactique avec un PSG "qui se serait contenté de repartir avec un nul".
En ne craquant que sur la vitesse de Tabitha Chawinga juste avant la demi-heure de jeu, Fabrice Abriel s’est en effet mis à y croire à ce coup du destin. "On a espéré au moment où Océane Hurtre met un bon ballon dans la surface de réparation sur Katoto (81e). On pense qu’elle peut finir cette action et l’adversaire (ndlr : Vanessa Gilles) revient et la sort. Quand l’adversaire ne met pas toutes les occasions qu’elle a, on n’est pas à l’abri de recoller au score. Et ça aurait été incroyable."
Incroyable, mais pas forcément mérité, même si l’OL a tout fait pour jouer jusqu’à la fin avec la boule au ventre. Entre une incapacité à faire le bon dernier geste, des montants sortants et une Mary Earps à son avantage, les Fenottes n’ont pas réussi à faire le break. De quoi donner de l’espoir au PSG. À l’issue de la rencontre, le coach parisien a d’ailleurs souligné cette résilience défensive, un des motifs d’espoir dans les rangs du club de la capitale. "Earps a fait un excellent match, je ne dirai pas héroïque, car les points ne sont pas là. Il y a eu un but marqué, mais elle a fait la moitié des sauvetages. Ça va lui faire du bien et montre qu’elle peut retrouver le niveau qui a fait d’elle la meilleure gardienne du monde. Il y a eu aussi la barre et Katoto qui sort deux ballons. On a senti la solidarité et l’envie de défendre."
Le PSG n’était pas venu pour gagner et cela se ressent dans les discours d’après-match.
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