Olympique-et-Lyonnais
·28 janvier 2025
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·28 janvier 2025
Même si finalement, c'était inéluctable, c'est tout de même un gros bouleversement au plein cœur de l'hiver. Ce mardi, l'Olympique lyonnais a officialisé l'éviction de Pierre Sage, en même temps qu'une grande partie de son staff. Une nouvelle qui survient après cinq matchs sans victoire, et surtout des performances peu encourageantes, même s'il y avait du mieux face à Fenerbahçe (0-0) et Nantes (1-1) dernièrement.
Cela n'a pas suffi, et John Textor a fait ce qu'il fait très souvent, à savoir changer la personne sur le banc de sa formation. Un choix pas forcément compris par notre consultant sur Tant qu'il y aura des Gones, Enzo Reale. "Je suis très déçu qu'il soit viré de la sorte avec tout ce qu'il a fait l'année dernière. Il avait trouvé un équilibre, ce que les précédents coachs n'avaient pas réussi les saisons passées. On s'attendait à plus de stabilité, là, l'OL va repartir dans un autre cycle, regrette le néo-retraité des terrains. Le futur entraîneur (sans doute Paulo Fonseca, NDLR) est un bon technicien, c'est sûr, mais la valeur des joueurs ne changera pas, je pense."
Se pose ainsi la question du contexte autour du Jurassien, entre soucis financiers, mercatos et incertitude permanente. Dans ces conditions, pouvait-il faire mieux ? "On peut toujours mieux faire, mais là, je pense qu'il a fait le maximum avec l'équipe qu'il avait entre les mains. Son groupe n'était dès le départ pas très équilibré, estime l'ancien milieu passé par la formation rhodanienne. En 2023-2024, il a fait un miracle, mais le problème dans le foot, c'est qu'on oublie vite. Il était 6e, et avec la formation qu'il avait, il pouvait difficilement faire plus."
Maintenant, reste à voir quel sera l'impact du renouvellement dans l'encadrement technique. Dans une semaine à deux rencontres (Ludogorets jeudi et Marseille dimanche) nous serons vite fixés. "Le timing n'est pas très bon. J'imagine que le coach qui arrive a étudié l'équipe, mais de toute façon, ce n'est jamais le bon moment, encore plus lorsque tu es 6e. Surtout qu'il n'y avait pas le feu au lac, tu es collé au peloton de tête, pour moi, il n'y avait pas urgence", a affirmé Enzo Reale. Visiblement, John Textor n'avait pas la même perception des choses.