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·26 septembre 2024

OL - Olympiakos, une affiche qui rappelle la bonne époque des Gones en Ligue des champions

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L'Olympique Lyonnais accueille ce jeudi 26 septembre l'Olympiakos en Ligue Europa. Une affiche qui rappelle la bonne époque du club rhodanien en Ligue des champions.

Ce n'est pas un adversaire totalement méconnu de ses radars que l'Olympique Lyonnais affronte ce jeudi 26 septembre. Dans le cadre de la première journée de Ligue Europa, le club rhodanien, de retour en Coupe d'Europe pour la première fois depuis la saison 2021-2022, va affronter l'Olympiakos au Groupama Stadium (21h). Un rendez-vous de prestige pour les Gones de Pierre Sage, opposés au dernier vainqueur de la Ligue Europa Conference. Premier club grec à remporter un trophée continental en mai dernier, la formation du Pirée a donc déjà eu l'occasion de croiser la route des Gones dans son histoire. À six reprises, plus précisément. La première confrontation remonte au mois de novembre 1963. En huitièmes de finale aller de la Coupe des Coupes, Lyon s'était assuré une victoire probante pour poursuivre son aventure européenne (4-1), avant d'être battu un mois plus tard en Grèce (1-2). Sans conséquence, donc.


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Une phase de poules impressionnante

L'OL et l'Olympiakos se sont ensuite retrouvés bien des décennies plus tard, en septembre 2000, pour deux face à face en phase de poules de Ligue des champions. Bilan : un succès partout (2-1 pour l'Olympiakos en Grèce, 1-0 pour l'OL à Lyon). Enfin, pour leur cinquième et sixième duel, c'est de nouveau lors du premier tour de la C1 que Français et Grecs s'affrontent lors de l'exercice 2005-2006. À cette époque, l'Olympique Lyonnais règne en maître dans l'Hexagone et monte clairement en puissance sur la scène continentale. En témoigne son parcours précédent sur la piste aux étoiles, brutalement (et injustement ?) stoppé en quarts de finale de l'épreuve face au PSV Eindhoven (1-1 ; 1-1 a.p., 4 tab à 2). La donne est donc claire au moment d'entamer la phase de poules en septembre 2005 : apprendre de cette désillusion, s'affirmer encore davantage et se rapprocher des étoiles.

Doté d'un matériel conséquent, l'OL donne le ton d'entrée et torpille le Real Madrid de Raul, Beckham ou encore Roberto Carlos à Gerland (3-0). Puis, un court succès sur le terrain de Rosenborg (1-0), en Norvège, place déjà les hommes de Gérard Houllier sur de bons rails avant la double confrontation avec l'Olympiakos. Pour la manche aller dans le Rhône, Juninho montre la voie aux siens grâce à sa botte secrète : un coup-franc direct (4e). Rattrapé par l'égalisation de Kafes dans les derniers instants (84e), les Lyonnais prouvent encore qu'ils ont de la ressource en reprenant les devants grâce à Sidney Govou (89e, 2-1). L'OL l'emporte et peut d'ores et déjà assurer sa qualification lors du retour en Grèce.

Plafonds de verre

Le 1er novembre 2005, dans la chaude ambiance du Pirée, les partenaires de Grégoy Coupet s'embêtent beaucoup moins qu'au match aller. Si Babandiga sème le doute dès les premières minutes en trompant le dernier rempart (3e), Juninho (41e), Mahamadou Diarra (55e) et John Carew par deux fois (44e, 57e) balayent la bande du légendaire Brésilien Rivaldo (4-1) et bouclent leur qualification. Et assurent, jusqu'au bout, leur nouveau statut : après un nul ramené in-extremis de Madrid (1-1), les Gones terminent une phase de poules impeccable et impressionnante par un cinquième et dernier succès sur Rosenborg (2-1). Avec, ce jour-là, le premier but en Ligue des champions d'un certain Karim Benzema ... Quelques semaines plus tard, en début d'année 2006, les champions de France prolongent leur domination en terrassant leur bourreau de la saison passée, le PSV Eindhoven (1-0 ; 4-0).

Se présente alors le grand AC Milan en quarts de finale. Celui des Nesta, Kaka, Pirlo, Seedorf, Gattuso, Inzaghi et Chevtchenko - entre autres - dirigés par Carlo Ancelotti. À l'aller, l'OL, entreprenant, bute sur le cador du football italien (0-0). Au retour, dans un San Siro des grands soirs, les Gones font de nouveau jeu égal avec le club lombard ... jusqu'à recevoir deux coups de poignard dans les arrêts de jeu, signés Inzaghi (88e) et Chevtchenko (90+3e, 3-1). Comme la saison passée, Lyon, redoutable équipe montante du football continental, tombe au stade des quarts. Les trois saisons suivantes, ce sont les huitièmes de finale qui représenteront le plafond de verre des Rhodaniens, qui atteignent, enfin, le dernier carré en 2010 (face au Bayern Munich, 0-1 ; 0-3). Le rendez-vous de ce jeudi soir face à l'Olympiakos aura donc comme mérite, au moins, de rappeler quelques bons souvenirs aux plus nostalgiques des supporters lyonnais. Ceux d'une époque où l'OL regardait, les yeux dans les yeux, les plus grands de ce continent.

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