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·10 avril 2025

OL - Manchester United : deux clubs à la recherche du passé glorieux

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Ce jeudi, l’OL retrouve Manchester United en Ligue Europa. Vingt ans plus tôt, c’est pourtant en phase finale de Ligue des champions que ces deux clubs s’affrontaient. Deux équipes qui ont décliné et qui connaissent actuellement les mêmes maux.

Ce jeudi 10 avril restera certainement en mémoire si l’OL fait le gros coup en battant Manchester United. À l’occasion du quart de finale aller d’Europa League, les Lyonnais recevront Bruno Fernandes et ses coéquipiers dans un match de prestige au Parc OL (10/04, 21h). Devant plus de 58 000 spectateurs, les joueurs de Paulo Fonseca s’attacheront à faire renaître l’étincelle des grands soirs européens que le club a connus.

Au sommet de l’Europe

En 2004, la Ligue des champions était le pain quotidien des Rhodaniens. Face à Manchester United, les hommes de Paul Le Guen avaient réussi à tenir le nul (2-2) en phase de poule, mais s’étaient inclinés (1 – 2) à Old Trafford lors du match retour. De grandes stars sur le terrain (Van Nistelrooy, Rooney, Ronaldo...) qui ont impressionné notre consultant Nicolas Puydebois, qui remplaçait ce 23 novembre 2004 Grégory Coupet dans la cage lyonnaise. "J’avais le sentiment de ne pas être à ma place".


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Quatre ans plus tard, les Red Devils étaient encore au sommet de l’Europe. L’OL n’avait pas démérité lorsqu’il avait affronté le futur vainqueur de la C1 en huitième de finale. Alors qu’ils se dirigeaient vers leur 7e titre de champion de France, Gerland était sous le feu des projecteurs ce 20 février 2008. Menant 1 – 0 grâce à Karim Benzema, les Rhodaniens avaient craqué en fin de match (1 – 1). Un but qui fait encore mal à la tête de Cris, remplaçant ce soir-là : "Le but de (Carlos) Tevez (87ᵉ) à l’aller avait fait mal, mais on avait nos chances". Au match retour, le talent et la fougue de Cristiano Ronaldo avaient finalement fait la différence (1 – 0).

Les joueurs de Sir Alex Ferguson s’étaient alors qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions avant de s'envoler vers le titre final. Une équipe difficile à maîtriser, mais les Lyonnais n’avaient pas eu de regret. "Sur le terrain, on avait eu du boulot avec Ronaldo, Rooney, il fallait être concentré (rires), mais j’étais à 100% et on avait fait tout ce qu’on avait pu", estime le "Policier". Un écart de niveau indéniable à l’époque, mais beaucoup moins net aujourd’hui. À l’approche du quart de finale d’Europa League ce jeudi, l’ancien défenseur central brésilien se veut confiant : "Aujourd'hui, c’est différent, c’est plus jouable pour l’OL".

Un déclin commun

Aujourd’hui, les deux équipes se retrouvent à l’échelon européen inférieur. En cause, des passages de témoins mal assurés par le passé et un héritage peu visible aujourd’hui de chaque côté. John Textor et Eagle font aujourd’hui autant débat que Jim Ratcliffe et Ineos. Le propriétaire américain de l’OL a vu son club être rétrogradé administrativement à titre provisoire en Ligue 2 la saison prochaine. Son homologue mancunien multiplie les choix douteux et les contrats faramineux pour des joueurs dont le rendement laisse à désirer. Une politique sportive basée sur le retour d’anciennes gloires de chaque côté, plus ou moins payante. La triste fin d’aventure entre Ronaldo et Manchester United contraste malgré tout avec le retour payant d’Alexandre Lacazette.

Une recherche sans fin du bon coach

Des maux restent néanmoins communs aux deux clubs : les changements d’entraîneur trop réguliers et peu efficaces. Après Ralf Rangnick (11 matchs) et Erik Ten Hag (66 matchs), Ruben Amorim n’a pas encore su confirmer les espoirs placés en lui. Pourtant, au Sporting, tout portait à croire qu’il réussirait outre-Manche, tant ses résultats étaient excellents avec le club portugais. De son côté, l’OL a cumulé cinq entraîneurs différents sur son banc en à peine quatre ans (Peter Bosz, Laurent Blanc, Fabio Grosso, Pierre Sage, Paulo Fonseca). Des choix peu concluants puisque l’OL n’a plus retrouvé la Ligue des champions depuis.

Ce jeudi, l’enjeu sera de taille pour deux équipes qui veulent grandir de nouveau et retrouver les sommets de l’Europe. Avantage psychologique et sportif pour l’OL, qui a encore le championnat pour se qualifier en C1 et dont la saison reste bien meilleure, compte tenu des résultats sportifs.

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