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·4 octobre 2022

OL - Jean-Michel Aulas persiste avec Peter Bosz et défend ses joueurs !

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Pris à parti par de nombreux supporters de l'Olympique Lyonnais qui le tiennent pour responsable de la mauvaise passe traversée par le club, l'emblématique président Jean-Michel Aulas s'est donné le droit de répondre aux critiques qui lui sont adressées au travers d'une intervention dans le journal L'Équipe.  Il s'est notamment permis de défendre à nouveau Peter Bosz et son effectif, pointés du doigt depuis le début de saison. Les cinq prochains matches et les résultats qui seront obtenus contre des adversaires comme Toulouse FC, le MHSC, le LOSC, l'OM et l'OGC Nice pourraient avoir raison du projet ADN OL, tant loué en début d'été.

"Quand on a la chance d'avoir des (Alexandre) Lacazette, (Corentin) Tolisso, (Karl) Toko Ekambi, même s'il n'a pas fait un grand match à Lens, pour remonter les gens dans le vestiaire, c'est bien. C'est le propre des dirigeants de créer les conditions pour que les choses se passent bien. À Lens, on n'était pas satisfaits de tous les joueurs, c'est pour ça que j'ai dit que ce n'était pas un problème de coaching, ni de système Les gens s'interrogent car, dans l'absolu, un coach qui a un bon effectif et quatre défaites de suite, c'est de sa responsabilité. Mais elle est partagée totalement avec celle des joueurs et celle du président. (...) Corentin (Tolisso) a eu des difficultés à éliminer le mauvais passage du Bayern sur le plan physique, c'est normal, mais il apporte tellement dans l'état d'esprit, rappelle Jean-Michel Aulas. Et pour Alex (Lacazette), il y a une montée en puissance moins rapide que certains l'auraient souhaité, mais on ne s'est pas trompés sur le recrutement. Vincent (Ponsot) est un très bon responsable non seulement de l'équipe pro mais de l'Académie et des filles. Quelle équipe peut faire jouer sept jeunes du centre comme nous en Europe ? Aucune. Et Bruno (Cheyrou) remet en place des relations de confiance avec les joueurs, il parle de foot sur le long terme. Il n'intervient pas dans le vestiaire mais a toute latitude pour intervenir auprès de l'entraîneur", a souligné le président lyonnais avant de s'en prendre au nouveau propriétaire américain de Chelsea, Todd Boehly : "Je ne suis pas là pour faire la révolution. Je ne suis pas un milliardaire (Todd Boehly) pour virer à la manière de Chelsea un homme qui a remporté la Ligue des champions (Thomas Tuchel). Je raisonne d'abord dans l'intérêt du club. Et il restera." Comme à son habitude, "JMA" a le mérite d'être clair. Reste à savoir si la parole se joindra aux actes.

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