OL féminin - PSG  : un enjeu de suprématie nationale  | OneFootball

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·20 avril 2024

OL féminin - PSG  : un enjeu de suprématie nationale 

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Adversaires pour le titre de D1, l’OL et le PSG le sont également en demi-finales de la Ligue des champions. Première manche ce samedi pour prendre un avantage sur son concurrent.

À Bilbao le 25 mai prochain, un club français sera en finale de la Ligue des champions. Maintenant, reste à savoir qui de l’OL féminin ou du PSG sera le représentant de la D1 pour défier Chelsea ou Barcelone. Ce samedi à 19 heures, aura lieu la première manche de ce duel, la 11e confrontation entre les deux meilleurs rivaux de l’Hexagone en Europe, deux formations dominantes entre leurs frontières, mais également sur le continent.

La rencontre entre les Lyonnaises et les Parisiennes revêt donc un enjeu de suprématie nationale, une manière de prendre le dessus sur une opposition que l’on croisera potentiellement lors des phases finales du championnat. “C’est bien d’avoir deux équipes françaises en demi-finale, ça veut dire qu’il y en aura une en finale. Ça démontre le niveau du football féminin dans l’Hexagone. Être à ce stade de la compétition prouve une certaine régularité, a appuyé Wendie Renard, qui est de toutes les campagnes européennes. Ce sera à nous de prendre le match par le bon bout, de l’emballer. On sait que le public sera derrière nous, mais c’est à nous de lui donner cette joie d’être déterminé. On sait que ce genre de partie demande beaucoup de concentration, de rigueur, mais aussi du plaisir, on fait du football pour ça.


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Avantage à l'OL cette saison

Sonia Bompastor l’évoquait dans l’entretien qu’elle nous a accordé, Rhodaniennes et Franciliennes se connaissent sur le bout des doigts. Elles ont été opposées trois fois déjà cette saison, entre le Trophée des championnes et la D1, avec un bilan favorable aux partenaires de Christiane Endler (deux succès et un nul). Mais la dernière affiche s’était soldée par un 1-1 arraché juste avant le temps additionnel par les Fenottes. Pénalisées par les absences (Däbritz, Marozsan, Le Sommer, Hegerberg), les leaders du championnat auront fort à faire contre Paris.

En tout cas, le PSG, via son entraîneur Jocelyn Prêcheur, a quelque peu mis la pression sur l’Olympique lyonnais. “On sait très bien que quand on arrive à ce stade de la compétition, on joue forcément un gros morceau. Il faut y aller avec conviction, détermination, et toutes nos qualités. Ça se jouera sur des détails, on connait leurs points forts. L'OL a l'expérience de ce type de rendez-vous, plus que nous, a-t-il reconnu. Un effectif aussi plus étoffé. Mais on a nos atouts. Il faut oublier le passé et se focaliser sur nous, avant de penser à l'adversaire. Chaque joueuse doit se concentrer sur sa partition, car la moindre erreur peut compter. Mentalement, il faut qu'on soit confiantes, que l'anxiété qui accompagne ce type d'évènement soit maîtrisée.

Les deux meilleurs ennemis

Consciente des attentes qui pèsent sur le club, qui lutte chaque année pour remporter tous les titres, Sonia Bompastor a affiché son flegme habituel, déjà focus sur la rencontre de ce 20 avril. “Nous sommes ambitieuses et nous attaquons tous nos matchs avec la volonté de les gagner et de faire mal à la formation adverse, a-t-elle clamé. Nous allons affronter une bonne équipe qui voudra nous faire déjouer, nous faire tomber. On arrive avec sérénité et confiance, nous sommes prêtes, mais il faudra faire une très grande performance.

Appréciant elle aussi les résultats des deux locomotives de l’Hexagone, Marie-Antoinette Katoto prévoit plutôt un duel équilibré. “C’est toujours bon d’avoir deux équipes françaises en demi-finales de Ligue des champions, au haut niveau, c’est une fierté. Après, on reste les meilleures ennemies, on se connait, ça va être du 50-50, une partie ouverte", a imaginé l’attaquante internationale.

L’Olympique lyonnais et Paris ne perdent pas de vue une chose, “il y a une qualification à aller chercher”, a rappelé Wendie Renard. Une place en finale oui, mais aussi domination nationale à conquérir.

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