OL - DNCG : une fumée grise à défaut d’être blanche ce mardi ? | OneFootball

OL - DNCG : une fumée grise à défaut d’être blanche ce mardi ? | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Olympique-et-Lyonnais

Olympique-et-Lyonnais

·24 juin 2025

OL - DNCG : une fumée grise à défaut d’être blanche ce mardi ?

Image de l'article :OL - DNCG : une fumée grise à défaut d’être blanche ce mardi ?

Ce mardi, la direction de l’OL va passer son grand oral devant la DNCG. Après une interdiction de recrutement et une relégation à titre conservatoire, les Lyonnais espèrent enfin convaincre le gendarme financier du bien-fondé du projet, afin de limiter les sanctions.

Il n’est à la tête du club que depuis deux ans et l’éviction de Jean-Michel Aulas en mars 2023, mais John Textor a réussi à créer autour de lui un certain vent de panique quand il s’agit de la DNCG. À l’image de cette franchise de films à succès, le gendarme financier du football français est presque devenu "celui dont on ne doit pas prononcer le nom". En quatre passages, les issues de ces grands oraux ont loin d’avoir été positives. Interdictions de recrutement, encadrement de la masse salariale et clou du spectacle, une rétrogradation à titre conservatoire prononcée en novembre dernier. Ce mardi, c’est avant tout cette sanction que l’OL va chercher à faire sauter, même s'il faudra plus qu'un coup de baguette magique pour faire tout disparaitre.

Si on ne peut jurer de rien avec la DNCG et John Textor l’a appris à ses dépens ces vingt-quatre derniers mois, la tendance veut que le club lyonnais ne retrouve pas la Ligue 2, trente-six ans après. Le propriétaire américain répète à qui veut l’entendre qu’il "a l’argent", que "tout est bon financièrement". La confiance aveugle des supporters et des observateurs en a pris un coup depuis déjà plusieurs mois, et on ne jugera que sur pièce. Néanmoins, la thèse d’une relégation en Ligue 2 semble écartée, le football français ayant toujours besoin de l’OL comme l’une de ses locomotives.


Vidéos OneFootball


Des avancées, mais pas forcément de concret sur certaines opérations

Néanmoins, si l’avenir à court terme du club devrait s’écrire encore dans l’élite française, ce passage devant la DNCG ne doit pas faire oublier que le dossier rhodanien reste bancal dans l’esprit du gendarme financier. Le contact a eu beau être plus que mensuel depuis le passage en novembre, John Textor devait avant tout lever certaines interrogations. Elles n'ont clairement pas toutes trouvé une réponse. Ces derniers jours, l’IPO a franchi le stade du "projet de déclaration d’enregistrement" déposé devant la Commission de sécurité et d’échange. Même chose pour la vente des parts de Crystal Palace par John Textor.

Un accord a été signé avec Woody Johnson pour le rachat des 45% pour une somme légèrement supérieure à 200 millions d’euros. Mais cela reste soumis à l’approbation de la Premier League. Il y a certes eu des avancées, mais au moment de présenter le budget prévisionnel, aucune limite de rentrées d’argent de ces opérations ne pointera le bout de son nez. Or, la DNCG veut du concret et rien que du concret, à l’image de l’absence de promesses de vente pour les clubs de Ligue 1. En ce sens, voir l’OL repartir les mains libres de Paris ce mardi semble plus qu’utopiste.

110 millions d’euros de vente depuis cet hiver

Pourtant, depuis le début des auditions de l’été, le gendarme financier s’est plutôt montré "gentil" avec les clubs de l’élite. Seul Angers a reçu un encadrement de la masse salariale et des indemnités de mutation. Si les dirigeants lyonnais souhaiteraient dans leurs rêves les plus fous une fumée blanche totale, une autorisation de recrutement, même encadrée, serait déjà une victoire en soi. C’est en tout cas ce qui semble se tramer avec l’UEFA et l’ICFC. La DNCG devrait donc s’appuyer dessus pour rendre son verdict, moins lourd qu’annoncé, grâce aussi à un travail de sape du club lyonnais. Avec les départs de Rayan Cherki, Alexandre Lacazette et très certainement Nicolas Tagliafico, dans l’attente d’autres, l’OL va devoir recruter, et malin.

En se séparant des trois joueurs nommés précédemment, plus d’un Maxence Caqueret ou encore un Saïd Benrahma, le club a réussi à se délester de lourds salaires. Pas forcément l'objectif annoncé par Textor mais une belle réduction qui ne peut être mise de côté. Depuis huit mois et le passage devant la DNCG, il y a clairement eu des pas en avant faits dans le camp lyonnais. Depuis cet hiver, l’OL a vendu pour 110 millions d’euros et fait baisser sa masse salariale. De plus, Eagle Football Holdings avait communiqué un apport de liquidités de 83 millions d’euros durant l’hiver, et certains actionnaires comme Michele Kang auraient également remis la main à la poche. Il existe un certain optimisme à Décines, mais il reste tout aussi bancal que la situation économique du club.

À propos de Publisher