OL : coup de tonnerre, un club exclu par l'UEFA à cause de Textor ? | OneFootball

Décidément, difficile pour John Textor d'échapper aux polémiques semaine après semaine. Voilà que la présence du propriétaire de l'OL dans l'actionnariat d'un club pourrait entraîner son exclusion !

Un sacré coup de tonnerre secoue les coulisses du football européen et concerne directement de l'OL. À l’origine de cette tempête : John Textor. Le propriétaire de l’OL est également actionnaire de plusieurs autres clubs européens, dont Crystal Palace, via Eagle Football. Or, ce dernier risque d’être exclu des compétitions européennes par l’UEFA selon le Daily Mail.

Palace a remporté la FA Cup face à Manchester City, décrochant ainsi une qualification historique pour la Ligue Europa. Mais ce rêve européen pourrait virer au cauchemar. En cause : les règles strictes de l’UEFA sur la multipropriété, qui interdisent à deux clubs détenus par le même propriétaire de participer simultanément à ses compétitions. Or, Textor détient environ 43 % de Palace, tout en étant le patron de l’OL, également qualifié pour la Ligue Europa après sa 6e place en Ligue 1.

Crystal Palace exclu de la Ligue Europa ?

Selon le règlement, le club le mieux classé dans son championnat a la priorité. Dans ce cas, Lyon est devant Crystal Palace. Si l’UEFA tranche en faveur des règlements, les Londoniens pourraient tout bonnement être exclus de la prochaine édition de la Ligue Europa. Brighton pourrait ainsi récupérer leur place européenne. Même Brondby, détenu en partie par un autre coactionnaire de Palace (David Blitzer), est concerné.

Une réunion d’urgence a lieu ce mardi au siège de l’UEFA à Nyon. Palace tente d’échapper à l’exclusion en avançant que Textor n’a pas de pouvoir exécutif réel au sein du club anglais. Il ne détient que 25 % des droits de vote, partagés avec Steve Parish et deux autres investisseurs.

Un précédent favorable, celui de Jim Ratcliffe (Manchester United/Nice), pourrait inspirer leur défense : en plaçant les actions en fiducie ou en retirant toute influence directe, certains ont réussi à contourner la sanction. Affaire à suivre.

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