OL - Brest (4-3) : Maitland-Niles, le flegme anglais | OneFootball

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·15 avril 2024

OL - Brest (4-3) : Maitland-Niles, le flegme anglais

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Auteur du but de la victoire à la 106e minute, Ainsley Maitland-Niles a supporté la pression de ce penalty décisif lors d'OL - Brest (4-3). Une fois de plus, l’Anglais n’en finit pas de surprendre.

"Au niveau de l’entertainement, je n’ai jamais connu ça, c’est clair". Tout sourire, Ainsley Maitland-Niles savourait la victoire de l’OL contre Brest (4-3) au terme d’un scénario complètement fou à Décines. Ayant ouvert le score, la formation lyonnaise a été rattrapée puis menée par les Brestois avant de plonger dans une faille presque spatio-temporelle. Dans un trou d’air pendant dix minutes, l’OL a eu ensuite un quart d’heure de pure folie pour retrouver le fil de cette rencontre et s’imposer au bout du temps additionnel, après 16 minutes d’arrêt de jeu. "Nous aurions dû nous rendre le match plus facile, en marquant un autre but. Mais on est content de cette victoire."

Cette victoire, l’Anglais a bien aidé à la conquérir en transformant ce penalty qui a mis bien du temps à se décider après une sortie complètement manquée de Marco Bizot sur Alexandre Lacazette. Ce dernier a dû laisser sa place sur le terrain, marqué par le choc, et la tache est donc revenue à Maitland-Niles de finir le travail.


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100% de réussite depuis le début de sa carrière

Un choix qui a pu paraitre surprenant, mais qui ne l’est finalement pas. En trompant Bizot, l’ancien Gunner a poursuivi sa série de 9 réussites sur 9 tentatives depuis le début de sa carrière (penalty ou tirs au but). Il était donc le tireur quasi désigné pour cet exercice en l’absence du capitaine lyonnais. "Quand je vois le sang-froid qu’il affiche dans ce moment-là, dans ce contexte-là, il a été bluffant, a souligné Pierre Sage après la rencontre. Il les tire souvent comme ça, de manière très détendue, et il a mis la puissance qu’il fallait pour soulever le stade. J’avoue que les 30 secondes qui ont suivi ont été longues parce qu’elles ont été en contraste complet avec la manière dont il a géré ça avant. C’était très courageux de prendre le ballon et de prendre ses responsabilités." Les semaines passent et Ainsley Maitland-Niles continue malgré tout de surprendre.

Dans sa bulle au moment de l'attente

Encore une fois aligné à droite de la défense, l’international anglais a fait le job défensivement, tout en essayant d’apporter avec sa qualité de centre et sa faculté à dézoner pour ouvrir un espace. Mais dimanche soir, ce qu’il restait était avant tout le flegme dont il a usé pour résister à la pression. Un peu à l’image de ce qu’il peut renvoyer hors du terrain, Maitland-Niles est apparu détaché même s’il a cherché à se mettre dans sa bulle en attendant de voir Alexandre Lacazette quitter le terrain sur civière. "Je ne me suis pas pris la tête. J’ai voulu rendre ça facile, en me mettant dans ma bulle."

Bizot a bien tenté de le déstabiliser, mais le latéral a pu compter sur une garde rapprochée pour faire le vide dans ce climat pesant mélangé à l’excitation des plus de 53 000 supporters présents à Décines. "Il sait être calme dans des moments très chauds et c’est important d’avoir des éléments comme ça dans l’effectif", a poursuivi son coach. Les suiveurs américains de NBA en raffolent, mais il semblerait bien qu’Ainsley Maitland-Niles ait de "la glace dans ses veines".

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