le11
·1 avril 2025
« Nzola est un déménageur », le RC Lens « n’est plus une vraie équipe » et « fait mal aux yeux »

In partnership with
Yahoo sportsle11
·1 avril 2025
Dominé dans un pauvre derby du Nord, malgré une réaction tardive, le RC Lens a de nouveau exposé ses limites au grand jour face au LOSC (1-0), dimanche soir. Notamment sur le plan technique, avec un M’Bala Nzola symptomatique et vertement ciblé par “l’After Foot”, sur RMC.
Rapidement après le match, Will Still avait pointé les failles du RC Lens à Lille. « Encore une fois, on s’est un peu tiré une balle dans le pied en commettant une erreur individuelle qui nous coute très chère », regrettait l’entraîneur lensois. Une analyse que ne « peu(t) pas partager » Daniel Riolo. « Qu’il commence par nous dire que son 3-4-3 bricolé, qui est souvent un 3-5-1, ne fonctionne pas du tout, embraye le polémiste de “l’After Foot”. Que le rôle de Wesley Saïd ne fonctionne pas. »
Florent Gautreau tire dans le même sens et ouvre d’autres pistes de réflexion : « Cette erreur est facilement évitable si tu as la bonne tactique, les bons joueurs et de la technique. Ça fait beaucoup, mais je pense que Will Still s’est trompé. (Diouf et Thomasson dans le onze). Nzola, devant, ce n’est pas possible. Ce soir, ce n’est pas l’erreur du gardien et les “détails” qui ont provoqué la défaite, il faut arrêter avec ces conneries. Il restait plein de temps. D’ailleurs, en deuxième période, ils auraient pu et dû égaliser, ce qui aurait été un scandale pour les Lillois ».
Sujet de toutes les critiques, en dépit d’une fin de match où il aura presque été le seul Sang et Or à être en position dangereuse, M’Bala Nzola a encore cristallisé les railleries du plateau. « Devant, Emile Zola (sic) n’est pas un jouer de foot mais un déménageur, assène Daniel Riolo, pas le dernier pour pointer les criantes limites techniques de l’Angolais. Il a les pieds à l’envers, ça devient catastrophique, je l’ai souvent dit. Là, c’est trop, c’est une douleur de le voir maltraiter un ballon de cette façon. Il ne fait pas un contrôle, pas une passe. Il a beaucoup de générosité, il court, mais c’est beaucoup trop limité. »
Will Still, dis-nous que ton équipe a un déficit technique terrible ! Ça fait mal aux yeux de voir ton équipe. Le ballon pleure !
Et de poursuivre sur un effectif qui touche globalement son plafond de verre : « Au milieu, Nampalys Mendy n’a plus du tout le niveau, le pauvre. À côté, le jeune Neil El Aynaoui, qui est un peu la touche technique de l’équipe, est totalement isolé. Ils se font manger au milieu de terrain par Benjamin André, qui les a mis tous mis dans sa poche. Will Still, dis-nous que ton équipe a un déficit technique terrible ! Ça fait mal aux yeux de voir ton équipe. Le ballon pleure ! Qu’il arrête de nous dire qu’il est frustré et que ça se joue sur une connerie parce qu’il y a eu mille erreurs, notamment du jeune Antonio ».
Reste que Will Still, débarqué quand Brice Samba, Kevin Danso, Abdukodir Khusanov ou Przemyslaw Frankowski étaient encore du navire, fait avec les moyens du bord. « Je soutiens Still parce qu’on vend les bijoux de famille et qu’il essaie de tricoter un truc, relativise Florent Gautreau. Parfois, il se trompe, les joueurs ne lui rendent pas service. Et en plus, il se voit obligé de lancer le petit Antonio parce que Bah et Gradit ne sont pas là. Les mecs ont dû tout vendre cet hiver, ce n’est plus une vraie équipe. » Qui devra réagir face à Saint-Étienne si elle veut accrocher un top 8 hypothétiquement qualificatif pour la Coupe d’Europe.
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
Direct