Nîmes : "Je suis confiant car le budget qui a été établi est cohérent" tempère Renaud Ripart | OneFootball

Renaud Ripart, entré dans le capital du Nîmes Olympique, s’est exprimé sur le passage en appel devant la DNCG.

Un jour qui pourrait marquer l’histoire du football français ! Ce mardi 15 juillet, trois clubs historiques du football français se présentent devant la Commission d’Appel de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) fédérale afin de tenter de faire annuler leur futur. Exclu des compétitions nationales après la gestion de Rani Assaf, le Nîmes Olympique a désormais changé de dirigeants et espère faire infirmer sa sanction. Cinq anciens joueurs ont décidé de se réunir afin d’entrer dans le capital de leur club formateur.

« Là, nous sommes dans une situation d’urgence et il faut présenter un budget à la DNCG. Il est convenu que nous ayons un siège au conseil d’administration. Pour l’instant, nous sommes partis sur l’idée que ça soit moi qui siège, mais ça peut changer. Nous n’avons pas envie d’être des figurants et on veut aider le club. Nous n’avons pas d’intérêt personnel et nous avons un œil bienveillant pour le club. Quand on est uni, on peut faire de très belles choses » explique Renaud Ripart lors d’une interview accordée à nos confrères d’Objectif-Gard. L’ancien attaquant de l’ESTAC Troyes et ses partenaires ont récupéré 10,5% du capital de la SAS.

Nîmes, Ajaccio, Martigues… un 15 juillet qui peut tout changer pour le foot français

L’appel au calme de Ripart

Malgré la situation assez délicate à régler, le joueur de 32 ans appelle au calme. « On a vu à quel point il y a une mobilisation. On a déjà dépassé les 1 500 abonnés en 24h. Au niveau des partenaires, on est au-delà des attentes. C’est magnifique. Ce qui compte, c'est le présent et le futur. Tout le monde peut impacter l’avenir de Nîmes Olympique. Que cela soit en venant au match ou en achetant un abonnement. Il y a eu tellement de frustration et de moments négatifs ces dernières années que maintenant, il faut à nouveau vivre de sa passion et retourner au stade, peu importe la division » poursuit celui qui a lancé son mouvement avec Anthony Briançon, Théo Valls, Clément Depres et Benoît Poulain.

Désormais, tous les regards sont donc tournés vers Paris et le siège de la FFF. « Je vais regarder mon téléphone le plus souvent possible pour avoir des nouvelles. J’espère que ça arrivera vite et qu'il ne faudra pas attendre la soirée. Mais encore une fois, je suis confiant, car le budget qui a été établi est cohérent » conclut Renaud Ripart. Verdict dans les prochaines heures.

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