Nicolas Maurice-Belay : “Je me suis fait opérer cinq fois. Il y a la violence des supporters parce qu’ils se foutent de ta gueule car tu es blessé…” | OneFootball

« C’est un problème d’arthrose, de cartilage. Ma rotule n’était pas assez centrée, et elle frottait contre l’extérieur, donc j’en perdais au fur et à mesure. On me disait que la prédisposition aller faire des signes, mais on ne m’a jamais donné de protocole, comment mettre ça en place. Ça me dérangeait par rapport à ça. On me parlait de blessure, mais à part des claquages derrière la cuisse, je n’ai jamais eu de grosse blessure. Peut-être que je n’ai pas pris conscience qu’il fallait que je me prenne en main, mais à un moment donné c’était aussi les staffs qui devaient faire ça. Tant que tu n’as pas eu de blessure, tu ne connais pas la gravité, de quoi ils te parlent en fait. Je pense que ça aurait évité… J’aurais eu un renforcement à faire, quelque chose de spécifique qui aurait pu être mis en place. Peut-être que s’il y avait eu quelque chose de mis en place, je serais venu une heure et demie ou deux heures avant parce que c’est important… Il y a plein de trucs qui te rentrent dans la tête. Derrière, l’opération se passe mal, et je veux revenir vite parce qu’il ne me reste qu’un an de contrat, j’ai peur par rapport à ça. Finalement je fais une rechute, je me refais opérer. Et c’était sur les deux genoux… Je me suis fait opérer cinq fois. Il y a la violence des supporters parce qu’ils se foutent de ta gueule parce que tu es blessé, plein de trucs comme ça que je n’avais pas aimé… »

« Je te jure, tu en reviens à la stat’… Ce n’est que ça. En fait, les gens sont faciles à lire, il y en a qui sont tout le temps dans le sens du vent… C’est comme ça. Si j’avais fait trois bonnes années de stats, que je me blesse, il n’y a personne qui ne me dit rien. C’est comme ça. Il y a des joueurs qui l’ont compris, et ils sont dans l’égoïsme pur. C’est eux qui ont peut-être raison en fait. C’est malheureux de dire ça. C’est comme le jeu de l’Espagne… Le beau jeu. C’est marrant, tout le monde apprécie l’Espagne, mais personne ne veut faire comme eux. Ou ils essaient de copier mais ils ne vont pas jusqu’au bout. Bien sûr que c’est dur. Mais bien sûr que je suis responsable aussi de ne pas avoir été ce joueur qui a su être décisif, ça il ne faut pas l’oublier. C’est moi le premier responsable, parce que c’est moi qui ne change pas ».

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