Nicolas Maurice-Belay : “C’est extraordinaire pour moi. Tu sais que s’il n’y a pas le coach, tu n’es jamais à Bordeaux…” | OneFootball

« Je voulais rester à Sochaux, mais dans de bonnes conditions financières. Mais voilà… Bon, j’arrive toujours dans les bureaux, mes chiffres passes-buts, voilà (rires), il n’y a que des pièces rouges (rires). Les négociations ne vont pas dans mon sens, et entretemps Francis Gillot, qui m’aimait beaucoup, m’a dit que s’il partait lui aussi du club, il m’emmènerait avec lui. Il signe à Bordeaux, c’est comme ça que je le rejoins ».

« C’est extraordinaire pour moi. Tu sais que s’il n’y a pas le coach, tu n’es jamais à Bordeaux… Je commence à découvrir une région que je ne connais pas. Je venais pour le foot, et je vois que les jaquettes de jeux-vidéo, tu en as spécialement pour Bordeaux… Ce sont des signes de clubs importants. Quand tu fais des actions pour le club, en fait, tu vas dans des villes où tu n’as que des fans de Bordeaux… Tu te dis que tu es dans un putain de club, c’est un délire. C’est à égalité avec Monaco, dans le même bain, sauf qu’après c’est des cycles. En ce moment, bien sûr que c’est Monaco qui est au-dessus parce que ça va mal à Bordeaux, mais c’est comme le Bordeaux des années 80 était au-dessus, donc ce qui fait que c’est kif-kif. Quand j’arrive, c’est dans un vestiaire qui a été Champion de France deux ans avant… Ils connaissent le haut niveau, etc. J’avais des doutes d’être à la hauteur. Je venais d’une équipe qui jouait le maintien, même si sur la dernière année on s’est qualifiés pour la Ligue Europa. Ça s’était mal passé pour Bordeaux la saison précédente, mais tu es dans un vestiaire d’internationaux quand même, c’est un tout autre niveau ».

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