Nicolas Anelka et Patrice Evra donnent leur version du “problème” Yoann Gourcuff en Equipe de France : “Tout le monde voulait sa peau” | OneFootball

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·13 janvier 2022

Nicolas Anelka et Patrice Evra donnent leur version du “problème” Yoann Gourcuff en Equipe de France : “Tout le monde voulait sa peau”

Image de l'article :Nicolas Anelka et Patrice Evra donnent leur version du “problème” Yoann Gourcuff en Equipe de France : “Tout le monde voulait sa peau”
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Sur RMC, Nicolas Anelka a tenté d’expliquer quel était le problème avec l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Yoann Gourcuff, lorsqu’ils étaient avec lui en Equipe de France, notamment lors du fiasco de Knysna. L’on commence par l’ancien attaquant des Bleus.


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« Je me rappelle d’une situation avec Pierre Mankowski. Pat (Evra) demande à Pierre ce qui se passe avec Yo. Vous voyez comment il est au niveau de son caractère, il est en retrait. Sur le terrain c’était difficile. Et la réponse de Monkovsky est qu’il a des difficultés parce qu’il a la légitimité de remplacer Zidane, mais qu’il a beaucoup de pression sur les épaules, et qu’à cause de ça il n’y arrive pas […] On a fait une légende sur le fait que Franck Ribéry frappait ou menaçait Yoann Gourcuff, et ça ce n’est pas vrai. Le problème que j’ai avec Yoann sur ce truc-là, c’est qu’il n’a jamais démenti. Quand tu es un homme, tu as un minimum de respect pour toi-même. Tu démens ! Tu ne te laisses pas victimiser ! Il ne l’a jamais fait ».

Patrice Evra précise.

« A ce moment-là, tout le monde voulait sa peau. Il y avait plein de mensonges… On disait que les racailles le terrorisaient… Je suis allé le voir, je lui ai dit ‘mais Franck (Ribéry), il ne t’a jamais mal parlé. Va, parle !’. Il laissait dire, mais parce que derrière c’était calculé ! La vérité, c’est que c’était travaillé. La consigne était de rester en retrait : ‘de toute façon, ça va se taper sur les racailles, et toi le petit français…’. C’est ce qui m’a déçu. Je ne faisais que le défendre. On avait besoin de lui. Mais il ne faisait que perdre les ballons parce qu’il avait trop de pression. Thierry (Henry) lui a dit ‘tu sais, il y a Manchester City qui s’intéresse à toi, il faudrait que tu ailles dans un grand club’. Et il a répondu avec une voix toute douce ‘non, je n’ai pas encore le niveau’. Tous les gars entendent ce type parler comme ça, moi je le défends, ils se disent qu’il y a quelque chose qui ne va pas. En plus, le pire, c’est que quand j’ai été voir Raymond (Domenech), je lui ai dit qu’il y avait un problème, qu’il fallait qu’on joue avec deux attaquants, parce que Nico (Anelka) avait besoin de soutien. Le coach dit ‘Pat, vous voulez couper la tête de l’agneau, je vais lui couper la tête, il ne jouera pas demain’. Je n’étais pas venu pour ça. Il y a des joueurs qui m’ont dit d’aller voir le sélectionneur pour ne plus qu’il joue, mais je leur ai dit qu’ils étaient malades… Ce n’est pas mon rôle. C’est Raymond qui lui a coupé la tête ! Mais quand il ne jouait pas ensuite, il était avec Gignac, ils rigolaient dans le bus… Je lui ai dit ‘Yo, tu te rends compte, demain tu ne joues pas, alors que tu es un phénomène, et tu trouves ça normal ?’. Il me répond ‘non mais tu sais, Pat, j’ai trop de pression, je ne peux pas jouer, je préfère ne pas jouer, je suis mieux comme ça je me sens plus heureux’ ».

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