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·27 novembre 2024
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Franck Haise, l'entraîneur de l'OGC Nice, est revenu sur son passage aux urgences dimanche soir.
Dimanche soir, juste après la victoire de l'OGC Nice sur Strasbourg (2-1), Franck Haise n'a pas manqué d'inquiéter puisqu'il a été admis aux urgences à cause d'une très grosse migraine. Le coach niçois est revenu aujourd'hui sur cet épisode en conférence de presse : "Je vais mieux. J'ai fait des examens dimanche soir et hier (mardi) encore. Ça a permis de voir que j'avais une bonne hypertension artérielle. Dimanche soir, comme on a pu craindre à un moment un problème neurologique, j'ai été emmené aux urgences. Le traitement est en cours depuis aujourd'hui et ça va mieux" a-t-il confié dans des propos rapportés par L'Equipe.
Et la bonne nouvelle, c'est qu'il sera bien sur le banc du Gym demain soir face aux Rangers : "Je vais vivre le match comme d'habitude. Bien sûr que si on avait mis le troisième but plus tôt contre Strasbourg, peut-être que je n'aurais pas eu cette douleur intense dans la tête ! Mais si je suis devant vous et avec mon groupe, c'est que je suis à 100 % moi aussi. Sinon, on aurait fait d'autres choix. Je vais le vivre avec eux, intensément quand il faudra être intense et calme quand il faudra être calme. Ça ne m'était jamais arrivé en 21 ans. Parfois, il faut creuser un peu et c'était très bien, ça m'a permis de me rendre compte qu'il y avait un problème à gérer. C'est le bon côté des choses. Tous les entraîneurs haïssent la défaite, après, on le vit chacun à notre manière, on intériorise, on extériorise... Mais c'est sûr que c'est un métier de passion, et comme tous les métiers de passion, on a parfois du mal à évacuer. Parfois, ça peut faire mal au crâne" a-t-il conclu.
Pour rappel, l'ancien coach de Lens avait révélé son burn out la semaine dernière lors de sa dernière saison en Artois : "Vous cumulez tout ça, vous ajoutez 500 interventions médias par an, et vous ne coupez jamais, psychologiquement (...). Vous faites des nuits de plus en plus compliquées, vous sentez que vous n'avez pas bien récupéré et, quand vous vous levez le matin, l'énergie que vous avez, ce n'est pas celle que vous avez habituellement. Je devais être encore plus chiant, oui, ça c'est sûr (...). Il y a eu un moment de bascule sur le fait que je décide d'arrêter le poste de manager. Je faisais beaucoup moins mes balades, beaucoup moins de reconnexions à la nature, je zappais même le yoga alors que ça me faisait du bien. Entre décembre et début janvier, j'ai su qu'il fallait que je prenne une décision. Parce que je suis arrivé en vacances vraiment fatigué. À ce moment, je n'avais pas l'idée de l'année sabbatique. Plutôt de faire une coupure sur le poste d'entraîneur, mais en gardant le poste de manager. Quand je suis revenu, après quelques jours de réflexion, discuter un peu avec mes proches, je me suis dit non, j'aime trop entraîner. Et puis c'est ce que je maîtrise le plus, surtout. Et là j'ai pris la décision d'arrêter le poste de manager. Et surtout, entraîner, je n'aurais pas arrêté du jour au lendemain, j'aurais arrêté à la fin de la saison."
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