Nice, Cardinale : "Je ne peux pas ne pas m'amuser" | OneFootball

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·6 juillet 2020

Nice, Cardinale : "Je ne peux pas ne pas m'amuser"

Image de l'article :Nice, Cardinale : "Je ne peux pas ne pas m'amuser"

Formé à l'OGC Nice, Yoan Cardinale a été un symbole du club lorsque ce dernier était le gardien titulaire des Aiglons de 2015 à 2017. Mais avec une baisse dans son niveau de performance et l'arrivée de Walter Benitez au club, le portier français a été contraint de céder son poste et de prendre place sur le banc de touche. Dans une interview accordée à L'Equipe, Yoan Cardinale a évoqué sa situation personnelle, son statut de numéro deux depuis le passage de Lucien Favre et sa manière de le vivre au quotidien.

L’OL domine Nice en match amical

"Je suis devenu numéro 2 avec Lucien Favre, après avoir joué une dizaine de matches, vers-mi novembre 2017. Au début, je me suis beaucoup renfermé sur moi-même. J'ai commencé à faire une dépression. Je restais chez moi. Je m'embrouillais tout le temps avec ma copine. Pour un rien. Je ne voulais voir personne, je ne voulais entendre personne. À l'entraînement, j'ai même voulu me battre avec Gautier Lloris, alors que Gautier Llloris, c'est vraiment une crème : lors d'une opposition, il m'avait mis le ballon dans le nez. J'avais pété les plombs. Alors que ce n'était rien ! J'étais à fleur de peau. Cela a duré un bon mois et demi", a expliqué Yoan Cardinale.


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"Si je trouve un projet assez excitant, le club ne me mettra pas des bâtons dans les roues"

J'ai essayé de relativiser. En faisant autre chose. C'est con, mais j'allais marcher. Je ne voulais voir personne, donc ce n'était pas sur la promenade des Anglais. On partait dans l'arrière pays. (...) La marche cela n'a jamais été mon truc, mais ça me permettait d'évacuer. Je regardais moins les matches aussi, alors que je ne rate pas un match d'habitude. (...) Ce qui m'a remis bien c'est Noël. Couper du foot une semaine, voir tous les jours son père, sa mère, son frère, ça fait le plus grand bien. Et voilà, je suis revenu avec la banane. (...) Je suis obligé d'amuser la galerie, de faire des blagues, de taquiner tout le temps. C'est pour ça qu'avec Mario on s'entendait bien. Il était très proche de Dante, mais dès qu'il voulait rigoler, il venait voir Yoan, moi dès que je voulais rigoler j'allais voir Mario, et... comme on avait souvent envie de rigoler", a ajouté le portier français.

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Yoan Cardinale espère trouver un nouveau challenge dans la peau d'un numéro 1 : "Le départ de Yannis Clementia a changé mon statut ? Oui et non. S'il y avait eu Yannis, je n'aurais pas forcément joué samedi contre Lyon (en match amical). Après la position du club et la mienne n'ont pas changé. Tout est clair : le club veut un deuxième gardien assez jeune, il cherche un profil de doublure; moi je leur ai dit que mon objectif était d'avoir du temps de jeu. Si je trouve un projet assez excitant, le club ne me mettra pas des bâtons dans les roues".

"Pour garder le niveau, on vient à l'entraînement tous les jours avec le sourire. J'ai connu des choses bien pires avec mon petit frère qui avait eu des problèmes plus jeune - il devait mourir et a finalement réussi à s'en sortir - donc j'essaye de relativiser. (...) Je n'aime pas cette situation, je suis un compétiteur. J'essaie de venir avec la banane et de montrer au coach Vieira que s'il arrivait quelque chose, je serais prêt. Et puis, je ne peux pas ne pas m'amuser. Dès que je rentre dans le vestiaire, ma journée est lancée. Je lance une connerie au premier que je vois, et c'est parti. J'apporte ma bonne humeur et mon leadership au groupe. Même sans jouer, je me sens impliqué", a conclu le gardien de l'OGC Nice.