Nice - ASSE : l'humilité de Haise, "la honte" pour Dall'Oglio | OneFootball

Les réactions étaient bien évidemment très différentes pour Franck Haise et Olivier Dall’Oglio après le récital de l’OGC Nice hier soir face à l’AS Saint-Étienne (8-0).

Hier soir, l’OGC Nice a laissé entrevoir tout son potentiel en humiliant l’AS Saint-Etienne sur sa pelouse (8-0). Une défaite qui n’a pas manqué de rendre honteux un certain Olivier Dall’Oglio, qui a demandé pardon aux supporters : « Un sentiment de honte bien-sûr, on n’est pas fiers du tout de ce qu’on a produit, moi le premier, l’ensemble des joueurs, tout le monde. Maintenant, on est ensemble... On est passé totalement à côté. On a oublié les bases : faire des courses, être ensemble, en bloc...et quand on ne le fait pas face à une bonne équipe en face, ça fait très mal. Le premier responsable, c’est moi, l’entraîneur. Je pensais qu’on pouvait rééditer l’exploit de Lille... Je comprends les réactions des supporters, je m’excuse auprès d'eux, je sais que des fois c'est très dur de se déplacer avec de la ferveur et on n’a pas été à la hauteur. Je vais chercher des explications, est-ce que certains avaient des états de fatigue ? Je pense que oui même si c'est surprenant car il y a eu une belle semaine de travail, où j’avais ressenti de belles choses. On a laissé la base du football, on l'a laissé à vau-l'eau et obligatoirement on se fait punir. Même face à une équipe bien moins forte que Nice ce soir, on aurait été battus. On est restés aux vestiaires, tout ce qu’on s’était dit est resté aux vestiaires » a-t-il exprimé dans des propos par le site En Vert et Contre Tous.

Il a ensuite poursuivi : « Je n'ai pas d’explication, tu me demandes pourquoi les gars n’ont pas tout donné dans les courses ? Je ne sais pas. Je leur ai demandé, ils ne sont pas dans la capacité de me répondre pour le moment. Demain on va se revoir, travailler sur le match de Nantes et essayer de trouver des réponses. Maintenant on va essayer de s’en servir de ce match. On sait que ça va être difficile cette saison mais on est capable de montrer des choses comme la semaine dernière face à Lille. Toutes les semaines il faudra se remettre à fond. On est rentré en trottinant, quand on revoit les images ça fait peur ! C'est peut-être un retour sur terre très brutal, mais est-ce que ce match-là ne servira pas pour l’avenir ? En tout cas, moi, je vais m’en servir. »

Des réactions diamétralement opposées !

De son côté, Franck Haise, bien évidemment heureux, a fait preuve d’une grande humilité et n’a pas voulu en rajouter : « De fortes individualités ? Oui, mais je retiens la prestation collective quand même (sourire). Pour marquer ces jolis buts, bien sûr, il faut qu'il y ait des choses un peu différentes individuellement. Et presque un peu exceptionnelle. Mais je sais que j'ai un groupe qui a beaucoup de qualités et qui avance, je le disais avant et après Marseille. Aujourd'hui, on a allié les bonnes choses et l'efficacité, ce qui change beaucoup de choses… (…) Les choses avancent. On est partis de loin par rapport à nos attentes, y compris celles des joueurs. Là, on a eu un match complet, de beaux mouvements, on est à 6-0 sur neuf tirs à la mi-temps, de très jolis buts, de jolies finitions mais aussi de jolis mouvements. Des joueurs plus proches les uns des autres aussi. On sait qu'on est sur le bon chemin » a-t-il précisé au micro de DAZN et dans des propos rapportés par Le Figaro.

Enfin, il a conclu : « À la mi-temps ? J'avais deux mots en tête : je leur ai déjà demandé ce qu'ils attendaient. Mais ils ont nommé ces choses : humilité et exigence. Il n'y avait pas grand-chose à dire à la pause. Je savais que la deuxième période ne serait pas de la même facture mais il fallait rester exigeant et humble. Je me suis mis à la place de l'entraîneur et du staff de Saint-Étienne, ce sont des moments compliqués et ça peut arriver à tout le monde. Je suis bien placé : on a pris 6-0 à Arsenal la saison dernière… Le football va vite. C'est un bon moment, ce sont les 120 ans du club, mais il ne faut pas se relâcher, repartir au travail tout en goûtant au moment présent parce que ce genre de moment est rare. »

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