Niccolò Pisilli : « La performance sur le terrain ne dépend pas de votre contrat ». | OneFootball

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·6 août 2025

Niccolò Pisilli : « La performance sur le terrain ne dépend pas de votre contrat ».

Image de l'article :Niccolò Pisilli : « La performance sur le terrain ne dépend pas de votre contrat ».

Niccolò Pisilli s’est exprimé au micro de Annalisa Ferrante pour Tele Radio Stereo 92.7 depuis le camp d’entraînement à St. George’s Park à Burton upon Trent.

Ciao Niccolò. Pour commencer, comment vas-tu ? Comment vis-tu ce ritiro ?

« Je vais bien, merci. Tout se passe bien, on s’entraîne, on se prépare pour la saison, on se prépare au mieux ».


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Gasp t’a testé à la fois comme milieu de terrain et comme trequartsita. Quel rôle préféres-tu ?

« Je n’ai pas de rôle préféré. Ce sont deux rôles au milieu de terrain, un un peu plus avancé et l’autre un peu plus retrait. Dans les 2 positions, j’essaie toujours de faire ce que l’entraîneur me demande en fonction du rôle que je dois jouer. Je peux m’adapter facilement aux deux rôles ».

Quel aspect de ton jeu aimerais-tu améliorer cette saison ?

« Eh bien, comme je le dis toujours, je suis un jeune joueur qui n’a joué qu’une année chez les seniors. J’ai clairement beaucoup d’aspect dans mon jeu à améliorer. Si je devais ne citer qu’une seule chose, ce serait peut-être la clarté dans mes décisions avec le ballon ou la maturité. Je pense que cela fait partie du processus de carrière d’un joueur, étant donné que je suis encore dans ma première année chez les seniors ».

Y a-t-il des coéquipiers qui t’aident, peut-être à perfectionner ta technique ?

« Oui, tous mes coéquipiers sont très disposés à s’entraider. Je dois dire que depuis mon arrivée dans ce groupe, tout le monde m’a donné des conseils, m’a aidée, et dès que l’occasion se présente, ils m’aident ».

Tu dis toujours que tu essayes de t’améliorer en regardant les grands. Y a-t-il un milieu de terrain, italien ou étranger, qui t’inspire plus que les autres ?

« Non, je n’ai pas de joueur en particulier qui m’inspire. J’aime regarder le football, regarder beaucoup de matchs et voir le plus de joueurs possible, car chacun est très bon dans un domaine. Il y a peut-être ceux qui sont meilleurs avec le ballon, d’autres qui sont meilleurs sans ballon, alors on essaie d’apprendre les meilleures compétences de chacun ».

Tu as un frère aîné, Mattia qui supporte la Roma comme toi. Mais à la maison, il y a quelqu’un qui supporte une autre équipe… Ton père, Francesco, as-tu déjà essayé de le convaincre de devenir supporter de la Roma ?

« Mais maintenant, il est presque converti, parce que, quand la Roma joue contre la Juve, au final, il soutient la Roma et j’en suis très heureux. Je n’ai jamais compris pourquoi il supporte la Juventus et pas la Roma, alors disons qu’il est presque officiellement converti. Ensuite, bien sûr, si la Juve joue contre une autre équipe, il soutient la Juve, mais s’il y a un match Roma-Juve maintenant, il soutient la Roma ».

Ton frère Mattia joue à la Polisportiva à Casal Palocco : quand tu vas le voir, comment les gens réagissent-ils ? Te voient-ils comme le frère de Mattia ou comme Niccolò Pisilli ?

« Ils me voient juste comme Niccolò, comme un garçon tout à fait normal de Palocco, parce que j’ai grandi à Palocco. C’est un environnement très familier pour moi, j’y ai tous mes amis et ma famille, donc je n’ai pas l’impression d’être observé ou perçu différemment. Je suis un garçon comme beaucoup d’autres qui vivent à Palocco et j’en suis très heureux ».

Vous avez toujours dit être une personne joyeuse, mais en même temps très réservée. Comment géres-tu la pression sous les projecteurs, surtout après des moments comme tes débuts avec l’équipe nationale, le but contre Venezia ?

« Très naturellement, disons. J’essaie de rester le Niccolò que j’ai toujours été et j’essaie de ne pas laisser ces choses influencer qui je suis, car au final, ce ne sont pas ces choses qui vous définissent en tant que personne. Je suis donc très heureux si je franchis une étape importante ou un objectif majeur, mais cela ne change pas qui est Niccolò en dehors du terrain ».

Bon, comment ça se passe avec Gasperini en ce moment ? t’adaptes-tu à son style de jeu ou as-tu du mal ?

« Je m’en sors plutot bien. Le coach est excellent, je n’ai pas besoin de le dire. tout est un peu nouveau, donc l’équipe doit être bonne pour, comment dire, assimiler au plus vite les informations qu’il veut nous transmettre, les principes qu’il veut nous transmettre, mais on s’entend bien et on progresse de jour en jour ».

Certains disent que ta prolongation de contrat a entraîné une légère baisse de tes performances. Que leur réponds-tu ?

« Que c’est est évidemment faux. Les performances sur le terrain ne dépendent pas du contrat que vous avez signé, et je pense que tout joueur peut subir une baisse de performance en cours de saison, car il est impensable d’etre au meme niveau toute la saison. Il y a des bons et des mauvais moments, mais comme je l’ai toujours dit, je ne peux que me donner à 100 % pour ce maillot, et c’est ce que je ferai tourjours. Il y aura des matchs qui se passeront mieux, d’autres moins bien, mais ce qui ne manquera jamais de ma part, c’est l’engagement et la sueur pour ce maillot ».

Que penses-tu que la Roma peut accomplir cette année ?

« Je pense qu’il faut regarder match après match, sans se fixer trop d’objectifs. Bien sûr, l’objectif pourrait être de retrouver la Ligue des champions, mais nous avons vu l’année dernière qu’à la fin d’une saison, il y a des moments et des phases différents. Au début de l’année, nous semblions condamnés, mais nous avons terminé à un point de la Ligue des champions. Alors maintenant, à mon avis, l’important n’est pas de se fixer un objectif fixe, mais d’essayer d’en faire le plus possible chaque jour ».

Claudio Ranieri t’a-t-il donné un conseil particulier avant de quitter la Roma comme entraîneur ?

« Le mister nous a donné tellement de conseils… il a été d’une grande aide l’année dernière, et pour moi en particulier. Je l’ai toujours dit, je le remercierai toujours, pour toutes les fois où il s’est arrêté pour me donner des conseils, pour m’aider à progresser en tant que joueur et en tant qu’homme, et il n’y en a pas un en particulier. Je garderai toujours tous ses enseignements en moi, sur et en dehors du terrain ».

Un milieu de terrain avec lequel tu te sens le plus à l’aise ?

« Je m’entends bien avec tout le monde. Ils ont tous des qualités différentes, et je pense que le mister a plusieurs options, ce qui est une bonne chose. Il n’y en a pas un avec lequel je me sens le mieux, mais je pense que c’est le secret : pouvoir jouer avec tout le monde dans l’équipe ».

Le derby doit être très important pour vous, en tant que Romain et supporter de la Roma. Comment vous préparez-vous pour un match comme celui-là ?

« Je n’en ai joué que deux. Je pense que le secret est de le considérer comme un match normal, mais évidemment, en tant que Romain et supporter de la Roma, on le ressent un peu plus. Mais il faut aussi faire attention à ne pas se laisser emporter par ces émotions, sinon on risque d’entrer sur le terrain un peu trop excité, un peu trop impatient, et c’est peut-être une mauvaise chose ».

Alors, le fait d’être Romain et supporter de la Roma t’a-t-il déjà mis la pression ? Est-ce que cela te laisse un héritage particulier ?

« Non, je trouve juste ça magnifique, car quand je rentre sur le terrain et que je dois jouer pour l’équipe, c’est l’équipe pour laquelle j’ai toujours rêvé de jouer, mais je ne ressens aucun fardeau, aucun héritage, car ce sont des choses qui me dépassent complètement pour le moment ».

Tu as dédié un but à Edoardo Bove, le qualifiant de personne spéciale. À quel point est-il important pour toi d’entretenir un lien privilégié avec tes coéquipiers ?

« C’est important, car le groupe compte beaucoup dans le football, et si vous vous entendez bien en dehors du terrain, il est beaucoup plus facile de performer sur le terrain. Je pense que c’est aussi le secret des grandes équipes, et c’est ce qui nous a aidés à nous remettre d’une période très difficile l’année dernière ».

Alors peut-on dire que la force du loup, c’est la meute ?

« Oui, on peut dire que la force du loup, c’est la meute ».

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