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Nicolas Basse·14 novembre 2018
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Nicolas Basse·14 novembre 2018
Sur ses années à Guingamp : « Mentalement, je n’étais pas prêt. Pourtant, sans prétention, j’étais l’un des meilleurs de ma génération. C’est vrai que j’étais nonchalant, ça tout le monde le sait, ils avaient raison. Même aujourd’hui, apparemment, je suis encore nonchalant. Le foot, c’est la tête avant les pieds. Et moi, en arrivant à Guingamp, je croyais que c’était les pieds avant la tête. »
Concernant sa discrétion : « Avant (…) je me braquais un peu quand je faisais des interviews, je faisais court pour qu’on me laisse partir. Aujourd’hui ça ne me dérange pas, même si je n’ai pas envie de parler à certains journalistes que je n’aime pas trop. »
À propos des récentes critiques d’Aulas sur sa forme : « Ce que le président a dit, je ne l’ai pas mal pris. C’est lui qui a construit Lyon, il a tout mon respect, je l’écoute. C’est vrai que je n’avais pas été bon contre Bordeaux non plus. »
Comprend-il les critiques que subit Genesio ? « Je ne peux pas dire que je comprends mais je peux l’entendre. Après, ce n’est pas le coach qui joue. Nous, les joueurs, avons été plutôt épargnés. C’est le coach qui a tout pris, alors qu’on a une grosse part de responsabilité, et moi le premier, je tiens à le dire. »