National 2 : sauvé d’une rétrogradation, Poitiers a "de l’amertume" envers les acteurs privés locaux | OneFootball

Le Stade Poitevin, qui s’est sauvé d’une rétrogradation administrative en N3 en appel, a décidé de taper du point sur la table.

Un grand nom du football français qui est passé très proche de vivre de prochaines années compliquées. Le mois dernier, la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) fédérale annonçait la rétrogradation administrative de Poitiers en National 3. Depuis, le club qui a arraché son maintien sportif en N2 face à Dinan-Léhon (3-1) lors de la 30ème et ultime journée de la saison s’est sauvé en appel. « On est soulagé. On a obtenu notre maintien sur le terrain mais aussi administrativement, même si ce n'est pas très agréable » a soufflé Philippe Nabé ces dernières heures en conférence de presse.

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Le gros coup de gueule des Dragons

Malgré une situation périlleuse, le président du Stade Poitevin assure être resté confiant. « Ce qui a bloqué, c'est qu'on a eu un budget prévisionnel un peu trop ambitieux. On avait beaucoup d'engagements oraux, mais pas assez de contrats signés avec les partenaires privés » a-t-il expliqué dans des propos rapportés par nos confrères d’Ici Poitou (ex-France Bleu). Le budget sera ainsi de 980 000 euros pour la saison 2025-2026. « C'est une petite augmentation liée entre autres à l'indemnité de Lorenz Assignon, qui est passé de Rennes à Stuttgart. »

Pour autant, les Dragons n’apprécient pas le manque de soutien de la part des acteurs privés locaux. « Il y a de l'amertume. Je pense que les gens voient toujours les difficultés qu'a connues le club par le passé, entre rétrogradation et dépôt de bilan. Il y a un fatalisme autour du football à Poitiers » s’est-il notamment insurgé. « On a aussi en face deux gros clubs professionnels sur le même territoire. On a donc tout un travail à faire sur le partenariat privé. C'est la priorité en dehors des terrains. Parce que, aujourd'hui, on est peut-être l'équipe de notre poule de N2 qui fait le moins de chiffre d'affaires sur le partenariat privé » a conclu Philippe Nabé. Le message est passé.

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