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·3 février 2024

Nantes – RC Lens [J20] : les notes du match

Porté par un Brice Samba XXL et un David Pereira da Costa des grands soirs, le RC Lens a disposé de Nantes à la Beaujoire (0-1). Découvrez nos notes des Lensois après cette rencontre comptant pour la 20e journée de Ligue 1.

L’homme du match :

Exceptionnel. Dans la lignée de dernières semaines de haute volée, Brice Samba (8) a encore régalé à Nantes. En plus de ses trois arrêts du soir – dont certains assez impressionnants (34′, 39′) -, le portier lensois a réalisé une parade exceptionnelle sur une tête complètement manquée de Ruben Aguilar, en allant chercher un ballon à moitié rentré dans son but d’un arrêt réflexe grandiose (44′). Écœurant pour des Nantais qui ont été beaucoup moins dangereux en seconde période.

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Les satisfactions :

David Pereira da Costa (8) est bel et bien de retour. Déjà à son avantage à Toulouse, le Portugais a confirmé à Nantes, et de quelle manière. Au-delà de son but symbole d’une confiance retrouvée (0-1, 47′), le milieu offensif de 23 ans a été au four et au moulin jusqu’à sa sortie (78′). Il trouve la barre d’une frappe surprenante dès les premières secondes (1′), fait la différence d’un magnifique contrôle orienté quelques instants plus tard (3′) et, dans la lignée d’une entame de rencontre de patron, a été dans tous les bons coups du soir, que ce soit à la construction (13′, 60′) ou à la finition (14′, 63′, 75′). Omniprésent.

La trêve hivernale – et les départs à la CAN de Salis Abdul Samed et Nampalys Mendy – ont fait un bien fou à Andy Diouf (7) tant il se révèle ces derniers temps. Encore tranchant avec le ballon, notamment dans ses projections pour casser des lignes, disponible à la construction et même impactant au duel en phase défensive, le milieu de 20 ans confirme peu à peu l’investissement estival à hauteur d’une quinzaine de millions d’euros. En bref, un volume de jeu impressionnant conjugué à des différences techniques très intéressantes.

Daniel Derajinski/Icon Sport

Les semaines se suivent et se ressemblent pour Neil El Aynaoui (7). Jamais décevant, toujours au niveau et même souvent au très haut niveau, l’ancien Nancéien a poursuivi sur sa lancée. Dans un rôle plus défensif aux côtés du perctuant Andy Diouf, le Marocain a été le métronome du RC Lens, orchestrant le rythme de la rencontre et garantissant l’équilibre des Sang et Or d’une main de maître. S’il a parfois subi l’infériorité numérique lensoise dans l’entrejeu et a donc exposé les siens, cela relève davantage de l’aspect tactique collectif que d’une lacune individuelle. Sérieux, appliqué et en maîtrise pendant une bonne partie de la rencontre, à l’image du RC Lens.

Les déceptions :

Il n’a pas été décevant à proprement parler, mais Elye Wahi (5) a encore laissé les observateurs sur leur faim. Disponible pour les siens avec de plus en plus d’efforts effectués sans ballon, aussi bien pour décrocher ou dézoner, que pour mettre un semblant de pression sur la défense adverse, l’avant-centre lensois a bien embêté la charnière centrale nantaise (16′, 25′, 36′). Il aurait mérité d’être décisif sur cette excellente remise pour Jhoanner Chavez (8′), mais aurait aussi très bien pu tout gâcher. Trouvé dans une position idéale dans les six mètres, l’ancien Montpelliérain tentait une madjer compliquée à réaliser au lieu d’assurer avec son plat du pied (68′). Une occasion manquée pour faire le break et (re)prendre confiance personnellement. Au contraire, ce nouveau raté pourrait bien le plomber encore davantage.

Bien moins impactant que la saison passée, Przemyslaw Frankowski (5) n’a pas inversé la tendance à Nantes. Plutôt en vue en début de rencontre (4′, 8′), le Polonais s’est rapidement effacé pour afficher ses lacunes défensives, aussi bien dans le un-contre-un que dans la profondeur, que ce soit face à Tino Kadewere ou Kader Bamba. Tout de même à l’origine du mouvement qui aurait pu (dû ?) déboucher sur le break (68′), le piston droit n’est clairement pas assuré de conserver sa place dans le onze de départ au retour de suspension de Jonathan Gradit.